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Deux journalistes de Quotidien arrêtés au Vénézuela, Yann Barthès est inquiet !

Publié par Maxime le 31 Jan 2019 à 14:25

Yann Barthès a surpris bon nombre de téléspectateurs, mercredi soir, en prenant l’antenne de son émission à 19h20 sur TMC. « Une info importante, avant de commencer. Deux journalistes de notre équipe, deux journalistes de Quotidien ont été arrêtés hier au Vénézuela, à Caracas. Ils étaient sur place pour couvrir la crise politique. À l’heure qu’il est, il est difficile d’en dire plus, au risque d’aggraver leur situation. On pense bien évidemment à eux et dès qu’il nous sera possible d’en dire plus, comptez sur nous, on le fera. » a annoncé avec gravité le présentateur vedette de Quotidien. Yann Barthès confirme alors une information dévoilée par le SNTP, principal syndicat de journalistes au Vénézuela.

La vidéo du jour

Les reporters de Quotidien détenus dans le palais présidentiel

Baptiste des Montiers et Paul Caillé, reporters de l’émission Quotidien, ont été interpellés mardi à Caracas, près du palais présidentiel. Les deux journalistes filmaient le bâtiment lorsqu’ils ont été arrêtés par les forces de l’ordre. Le SNTP indique que les deux reporters français et leur producteur dans le pays, Rolando Rodriguez, « sont détenus au palais de Miraflores » depuis mardi-midi. Baptiste des Montiers et Paul Caillé couvraient un rassemblement de soutien au président Nicolas Maduro. Le contact a depuis été perdu avec eux, annonce le SNTP.

 

Les journalistes de Quotidien suivaient la crise politique qui secoue le Vénézuela

Depuis une dizaine de jours, le Vénézuela subit une crise politique majeure. Le leader de l’opposition Juan Guaido, 35 ans, s’est autoproclamé « président par intérim » le 23 janvier dernier. Il exige le départ de Nicolas Maduro, réélu président du pays en 2018 à l’issue d’un scrutin contesté. Juan Guaido est aujourd’hui soutenu par de nombreux pays occidentaux comme les Etats-Unis, qui l’ont officiellement reconnu comme chef d’Etat. La France et plusieurs autres pays européens (Espagne, Royaume-Uni, Allemagne, Portugal,…) demandent à Nicolas Maduro, d’annoncer d’ici dimanche la tenue d’une nouvelle élection, faute de quoi ils reconnaîtront officiellement son adversaire comme président. Très affaibli, Nicolas Maduro est de son côté soutenu par la Russie, la Chine, la Corée du Nord ou Cuba. Ce pays, considéré comme l’un des plus violents au monde, pourraient voir éclater de nombreux heurts dans les prochaines semaines. Depuis le début de cette crise politique, une quarantaine de personnes ont été tuées et plus de 850 ont été arrêtées indique l’ONU.

Baptiste des Montiers Quotidien