Cette secrétaire d’Etat, tout juste nommée, accusée de viols pendant ses séances de gynécologie
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La secrétaire d’État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou fait l’objet de deux plaintes pour viol. Elle aurait commis ces faits pendant ses séances de gynécologie avec ses patientes. Le parquet de Paris ouvre une enquête.
Chrysoula Zacharopoulou est accusée de viols
Après les accusations d’agressions sexuelles contre le ministre Damien Abad, c’est Chrysoula Zacharopoulou qui se retrouve sur le banc des accusés. Le 25 mai, une première plainte est déposée contre la secrétaire d’État et l’ancienne députée au Parlement européen. D’après les informations récoltées par Marianne, une seconde plainte a été déposée ce jeudi 16 juin.
Matignon ne fait pas de commentaires . Le parquet de Paris a été destinataire d’une deuxième plainte dénonçant des faits de même nature le 16 juin. Elle exerçait ses fonctions de médecin sous la direction du Professeur Emile Daraï, lui-même accusé de viols https://t.co/e1uBVpDJ3M
— Nils Wilcke (@paul_denton) June 22, 2022
Toujours d’après Marianne, une enquête a été ouverte à la suite de la première plainte contre la secrétaire d’État. Le média rapporte aussi que « les faits imputés se seraient également déroulés « dans un cadre médical » en 2016 sur une femme majeure » .
Pour rappel, Chrysoula Zacharopoulou vient tout juste d’intégrer le gouvernement d’Élisabeth Borne. Depuis le 20 mai, la secrétaire d’État est sous les ordres de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Cela fait quelques années maintenant qu’elle a laissé son métier de gynécologue pour la politique.
Trois membres d’un même gouvernement accusés de viol et/ou violences sexuelles. Comme ses deux collègues, Chrysoula Zacharopoulou ne démissionnera pas et cela ne lui sera pas demandé j’imagine. https://t.co/sVQdHZiWeA
— Axelle TESSANDIER 🇪🇺🇺🇦 (@axelletess) June 22, 2022
Le 2 juillet 2019, elle est aussi devenue députée au Parlement européen. Elle était notamment impliquée dans les questions autour de la reconnaissance de l’endométriose et de l’accès aux vaccins pour les pays pauvres. Un poste de député qu’elle a quitté en entrant au gouvernement.
