Un homme se met du maquillage noir sur le visage pour Halloween et se fait traiter de raciste

Publié par Nicolas F le 31 Oct 2018 à 11:49

La fête d’Halloween s’est finalement répandue en Europe, une occasion de plus pour se déguiser et faire la fête. Si par chez nous, on préfère se déguiser en sorcière, mort vivant ou vampire, dans les pays anglo-saxons, la tradition a légèrement glissé, laissant place à toutes sortes de costumes, comme on pourrait en voir chez nous pour le carnaval. Justement, un homme qui prenait le métro pour rejoindre une fête, avait revêtu son costume d’Halloween. Grimé de noir, il était déguisé en Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction. Son costume parodique a été critiqué et a choqué une femme noire qui n’a pas apprécié son accoutrement. Regardez la vidéo de l’altercation dans le métro. Trouvez-vous son costume choquant ?

Il se déguise en Samuel L. Jackson pour Halloween

Cette vidéo relance le débat qui est lancé chaque année dans le nord et en Belgique, lorsque les gens se déguisent en Père Fouettard, et de manière plus générale, partout en France, lors des fêtes de carnaval. Peut-on réellement considérer que se maquiller de noir est un déguisement acceptable ? À Londres, un homme a choqué une autre usagère, alors qu’il parodiait le personnage de Jules Winnfield, interprété par Samuel L. Jackson dans le film Pulp Fiction.

Le maquillage est considéré comme raciste

En prenant le métro samedi soir, Petra-Isabella Joli a assisté à la confrontation entre ces deux usagers et a sorti son téléphone pour filmer la scène. Une femme de couleur a été choquée de voir son maquillage sur le visage : « Je trouve que c’est un peu raciste que vous mettiez du maquillage noir ». L’homme lui répond : « C’est un personnage que j’apprécie, alors pourquoi pas ? ». Petra-Isabella a choisi son camp, comme elle l’écrit en commentaire de sa vidéo qu’elle a postée sur Instagram. « J’ai pris la Ligne centrale hier pour rentrer à la maison hier soir quand j’ai aperçu le visage irrespectueux de ce Bulgare peint de noir. On est en 2018, et tu es à Londres. Ne t’attends pas à ce que les gens s’asseyent en silence sans te prendre à partie ».