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L214 diffuse une vidéo choquante de poulets ramassés à la « moissonneuse » pour dénoncer l’élevage intensif ! (VIDÉO)

Publié par Jessy le 29 Mai 2019 à 19:03
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Aujourd’hui, beaucoup de controverses ont lieu sur les conditions d’élevages intensifs d’animaux destinés à l’abattoir. Les bovins, les cochons, mais aussi les poulets, choisis génétiquement pour leur viande et exploités dans l’unique but de finir dans nos assiettes. L’association L214 a posté une nouvelle vidéo choc des conditions d’élevages intensifs, montrant les poulets ramassés à la moissonneuse.

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La vidéo choc de l’association L214 qui dénonce l’élevage intensif de poulets

C’est une vidéo pouvant heurter la sensibilité des plus fragiles et des plus sensibles qui est une nouvelle fois publiée par l’association L214, qui a pour but de montrer les conditions de vie, de transport et de mort des animaux. En général, ces derniers s’appuient sur des témoignages et des vidéos pour présenter l’horreur des élevages, afin d’apporter des informations fiables. L’association remet en question l’éthique de certains élevages, afin que des solutions soient apportées. La dernière vidéo en date montre les poulets de l’entreprise DUC dans des conditions plus que choquantes. Alors que, sur son site, la société semble très touchée par le bien-être et le respect de ses poulets avant l’abattoir, la réalité semble tout autre. « Les poulets, sélectionnés génétiquement pour grossir rapidement, peinent à se déplacer. Certains sont si gros qu’ils ne peuvent plus se retourner quand ils sont sur le dos. […] D’autres ne peuvent plus se soulever pour atteindre les abreuvoirs et meurent de soif. Les poulets vivent sur la même litière tout au long de leur courte vie » dénonce l’association L214.

Discours de l’entreprise DUC sur son site Internet

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Les poulets sont ramassés à la moissonneuse

Il y a un mois à peine, un reportage était mis en ligne pour dénoncer les conditions de vie des poulets dans les élevages. On pouvait voir des poulets obèses, qui se faisaient piétiner ou qui mourraient de soif ou d’épuisement, vivant dans un espace trop petit. La vidéo la plus récente présente une enquête menée dans deux élevages du groupe DUC, un dans l’Yonne et l’autre dans l’Aube. Un reportage tourné en avril 2019, dans un élevage intensif qui abat « plus de 500 000 poulets chaque semaine » selon l’association. « Quand on voit l’enfer dans lequel vivent les poulets et la violence avec laquelle ils sont ramassés, c’est vraiment prendre les consommateurs pour des imbéciles » explique Sébastien Arsac, le cofondateur de L214, à France3.

Les images présentent des poulets morts, à l’agonie, qui se piétinent, vivant les uns sur les autres. Mais l’association ne s’arrête pas qu’aux conditions d’élevage. En effet, une fois les poulets près pour aller à l’abattoir (rappelons qu’un poulets d’élevage vit environ 43 jours dans des conditions extrêmement déchirantes), ces derniers sont ramassés par une moissonneuse qui les aspire sur un tapis. Ce tapis les amène jusqu’à des caisses dans lesquelles les poulets sont entassés, puis enfermés, les uns sur les autres. Bien qu’ils soient encore vivant, ces derniers restent empilés pendant plusieurs heures, en attendant leur arrivée à l’abattoir.

La société se terre dans le silence, l’interprofession défend les éleveurs

Contacté par différents médias afin de répondre de leurs actes, la société n’a pas souhaité répondre aux journalistes à propos des conditions d’élevages des poulets, redirigeant les médias vers l’interprofession. Une réaction pas si étonnante lorsqu’on prend conscience des conditions de vie des poulets. De son côté, Anne Richard, directrice d’ANVOL, explique que ces images sont « choquantes » et condamnées. mais elle ajoute : « Il s’agit cependant d’une énième vidéo diffusée par une association dont l’unique objectif est d’en finir avec la production de viande. Les éleveurs sont fatigués, ils n’en peuvent plus des intrusions. Ils se sentent accusés de choses qu’ils ne font pas au quotidien » . Pas sûr qu’en voyant la moissonneuse, les internautes se diront que cette pratique est exceptionnelle.

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