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Une automobiliste filme un animal qui avait disparu en Charente

Publié par Romane TARDY le 23 Jan 2020 à 19:00
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En France, on peut avoir la chance de voir des loups en Dordogne, dans les Pyrénées-Atlantiques mais pas en Charente. Ou du moins, c’était le cas depuis un siècle. Un automobiliste a croisé un loup trottant sur la route devant lui. Découvrez cette rencontre dans la vidéo de l’automobiliste ci-dessous : 

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Dans la commune de Gurat, en Charente, un loup gris a été aperçu par une automobiliste dans un champ et sur la route, révèle le Charente Libre. C’est Marina François, une maman de 28 ans, qui en a été l’heureuse témoin. L’office français de la biodiversité a effectué une authentification de l’animal et confirme qu’il s’agit d’un loup. La jeune femme raconte cette rencontre inattendue : « C’était vers 10 heures. Je venais de déposer mon fils chez sa nounou à Villebois-Lavalette. J’étais sur une petite route pour rentrer chez moi et j’ai vu cet animal dans les champs. Il a traversé la route, j’ai pu prendre une photo. » explique-t-elle. Elle a également réalisé une petite vidéo où l’animal file dans un pré.

Le loup fait son retour en Charente après un siècle

Ces dernières années, des loups avaient été observés en Dordogne en 2015, dans les Pyrénées-Atlantiques en 2018 et dans le sud-ouest de la Charente-Maritime en 2019. L’espèce des loups gris est rentrée en France par les Alpes du Sud depuis les années 1990. Ils n’étaient cependant pas venus jusqu’en Charente depuis un siècle. La dernière apparition dans la zone remonte selon la préfecture « au 19 septembre 1926. A cette date un loup avait tué onze brebis à Hiesse » .

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Le communiqué de la préfecture explique également que la saison est propice à l’observation : « Ce type d’observation fortuite et isolée de loup a souvent lieu à l’automne et en début d’hiver. Cette saison correspond en effet à une étape importante du cycle biologique de l’espèce qu’on appelle la dispersion. A cette période, les jeunes nés au printemps prennent pleinement leur place au sein du groupe, contraignant d’autres individus à quitter la meute pour chercher un nouveau territoire où s’établir. Ces individus peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres avant de se fixer, et ceci en quelques jours » .

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