Pont du 8 mai et de l’Ascension : la mauvaise nouvelle qui vient de tomber
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Apprécié des salariés et des élèves, le mois de mai réserve bien des surprises. Des jours fériés qui s’enchaînent et créent parfois des ponts, pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Certains pourraient même être tentés d’en profiter davantage en s’octroyant des jours supplémentaires. De quoi glaner une semaine de repos…
L’occasion pour les parents de s’accorder une parenthèse de calme et de repos, loin du tumulte quotidien et pour les enfants de profiter des beaux jours qui font à peine leur arrivée sur le territoire.
2024 : l’année des congés
Voici les jours à poser en 2024 pour optimiser vos congés
Janvier
- Aucune journée spécifique à poser : Janvier ne présente pas d’opportunités particulières pour prolonger les vacances en utilisant moins de jours de congé.
Février
- Aucune journée spécifique à poser : Février suit la même tendance que janvier sans offrir d’occasions spéciales.
Mars
- Aucune journée spécifique à poser : Mars ne propose pas non plus d’opportunités exceptionnelles.
Avril
- Poser 4 jours :
- 8 avril (lundi) : Prolonger le week-end de Pâques (7 avril).
- 9, 10 et 11 avril : Créer une longue pause en combinant avec le week-end du 6-7 avril.
Mai
- Poser 4 jours :
- 2, 3, 30 et 31 mai : Profiter des jours fériés (1er et 29 mai) qui tombent près des week-ends.
Juin
- Poser 1 jour :
- 10 juin (lundi) : Prolonger le week-end de la Pentecôte.
Juillet
- Aucune journée spécifique à poser : Juillet est généralement un mois de vacances d’été où les gens prennent des congés plus longs.
Août
- Aucune journée spécifique à poser : Août est similaire à juillet avec des vacances d’été.
Septembre
- Aucune journée spécifique à poser : Septembre ne présente pas d’opportunités particulières.
Octobre
- Poser 1 jour :
- 1er novembre (vendredi) : Prolonger le week-end de la Toussaint.
Novembre
- Poser 1 jour :
- 12 novembre (lundi) : Prolonger le week-end du 11 novembre.
Décembre
- Poser 1 jour :
- 24 ou 31 décembre : Prolonger les vacances de Noël ou du Nouvel An.
En suivant cette stratégie, vous pouvez maximiser vos jours de vacances en 2024 en posant seulement 12 jours de congé.
Semaine du 6 mai : 2 jours fériés et un pont non travaillé
Les ponts s’enchaînent en ce mois de mai. Une particularité du cinquième mois de l’année que beaucoup apprécient. Pour cause, c’est l’occasion de profiter des beaux jours avant les grandes vacances. Une aubaine pour certains qui tirent profit des ponts accordés par les entreprises et s’évadent une semaine ou plus.
Dorer au soleil les pieds dans l’eau, découvrir les pays d’un autre continent, s’immerger dans une culture différente de la sienne, commencer sa journée dans le calme… C’est un luxe que pourront se permettre les célibataires et couples sans enfants, sans se poser de questions. Les parents, en revanche, devront se contenter des seuls jours fériés.
Or, La semaine de vacances bloquée, parents et enfants pourraient retrouver la famille et les amis qui vivent à plusieurs kilomètres et qu’ils ne voient que rarement. Cette impossibilité de s’absenter une semaine entière entraîne donc une restriction dans le champ d’action… que certains seraient tentés de contourner.
Cette semaine du 6 mai en est l’exemple. En effet, les 8 et 9 mai sont des jours fériés. Petit plus : cette année, l’Éducation nationale prévoit un « pont » non travaillé les vendredi 10 et samedi 11 mai. Ce qui assure aux élèves ainsi qu’à leurs parents un long week-end. Que certains auraient tendance à vouloir prolonger en déscolarisant leurs enfants les lundi 6 et mardi 7 mai. Mais est-ce vraiment raisonnable, et surtout, est-ce légal ?
Que prévoit le Code de l’éducation en cas d’absence non justifiée d’un élève ?
Selon BFMTV, le Code de l’éducation aborde le sujet et précise notamment dans quelles circonstances les absences sont considérées comme légitimes. Ainsi, on apprend que les élèves peuvent s’absenter en cas de : maladie de l’enfant, une réunion solennelle de la famille ou encore un empêchement causé par un problème accidentel dans les transports. Bref, pas un mot sur les ponts improvisés.
Malgré tout, la question subsiste : que risque un parent dont l’enfant est déscolarisé sans raison, ne serait-ce que deux jours ?
Selon les explications du ministère de l’Éducation nationale, les parents peuvent théoriquement être sanctionnés en cas d’absence non justifiée. Ils pourraient ainsi recevoir une amende de 135 euros. Pire encore : « Si ces absences non justifiées compromettent l’éducation de votre enfant, vous risquez 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende », précise encore le ministère. Une mise en garde pour le moins dissuasive…
Toutefois, entre ce que dit l’Éducation nationale et la réalité, il existe une différence de taille. Interrogé par BFMTV, Philippe Ratinet, président du Syndicat national des écoles, explique que les sanctions ne concernent théoriquement pas les parents pour une ou deux absences.
« En cas d’absentéisme, au-delà des limites prévues par le Code de l’éducation, on commence par réunir l’institution et les parents pour en discuter […] pour que l’enfant soit présent à l’école », souligne-t-il.
« Personne ne sera sanctionné. Aucun chef d’établissement ne va effectuer de signalement pour deux jours. Les absents recevront peut-être un message sur Pronote. Et voilà », assure un enseignant dans les colonnes d’Ouest-France.
Les craintes du corps enseignant
Avec ces déclarations, on comprend qu’il a peu de chances que des absences ponctuelles soient signalées au rectorat. Encore moins si elles surviennent uniquement durant cette semaine du 6 mai. Notamment qu’ici, plusieurs parents pourraient être tentés d’emmener leurs enfants en vacances pour ne revenir que la semaine suivante. Ce qui donnerait lieu à de multiples signalements que le rectorat ne sera évidemment pas en mesure de prendre en charge…
Toutefois, il faut garder en tête que les parents peuvent être convoqués pour s’expliquer avec le directeur d’établissement.
Et, si elle a très peu de chances d’être sanctionnée, cette pratique n’en exaspère pas moins le corps enseignant. Face à l’absentéisme massif des élèves, il déplore une prise de retard dans l’avancée du programme et des difficultés à se remettre dans le bain après coup.
Un obstacle d’autant plus embêtant que ce pont arrive à la fin de l’année scolaire. Une période charnière et la dernière ligne droite pour les enseignants qui souhaitent revenir sur les points importants du programme. La fin d’année scolaire correspond également à des périodes d’examens et d’évaluations.
Les élèves de 3ᵉ et de terminale, préparant des examens importants, en l’occurrence le brevet et le bac, les enseignants ont pour habitude de profiter des dernières semaines de cours pour s’attarder sur la méthodologie et accélérer le rythme.
