Un spectateur sème la panique au Grand Rex à Paris pendant la projection du film « Joker »
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Vivre avec la peur. Un spectateur agité a semé la panique dimanche soir lors de la projection du film « Joker » au Grand Rex à Paris. Près de 200 personnes étaient présentes dans la salle 2 du mythique cinéma parisien, pour la séance de 21h30 du film événement de Todd Phillips, avec un Joaquin Phoenix époustouflant dans le rôle du clown psychopathe.
« Au milieu de la projection, un individu qui s’était déjà fait remarquer en criant ‘C’est politique‘ à plusieurs reprises avant de se faire remettre à sa place par certains s’est levé et a crié ‘Allah Akbar‘ , indique une source proche de l’enquête à LCI, confirmant une information du Parisien. Des spectateurs ont alors paniqué et ont couru vers les portes de sortie. Plusieurs personnes se sont alors jetées sur lui pour tenter de le maîtriser mais l’individu est parvenu à prendre la fuite ».
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Panique et chaos au Grand Rex pendant la projection de Joker
Le mouvement de foule au coeur de la salle semble avoir donné lieu à des scènes de chaos d’après les quelques témoignages recueillis par le Parisien. « Des gens, paniqués, se sont mis à courir vers les sorties mais les portes étaient bloquées, explique un témoin. Certains pleuraient. Une mère cherchait sa fille. Une porte s’est débloquée » . « C’était l’émeute, enchaîne de son côté Victor, un autre spectateur. Quelqu’un a dit (à tort) qu’il avait une arme. Là, ça a été la panique totale. Les gens ont escaladé leurs sièges. Dans les allées, il y avait des femmes par terre et d’autres qui les enjambaient. »
Le suspect admis en psychiatrie
S’il a pu échapper aux spectateurs et au vigile qui tentaient de le maîtriser, le suspect a été interpellé par les forces de l’ordre, rapidement alertées, à quelques encablures du Grand Rex. Placé en garde à vue pour apologie du terrorisme, il a été admis lundi soir à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police suite à un examen de comportement, précise le parquet de Paris.
Ce vent de panique dans le cinéma parisien intervient alors même que le ministère de l’Intérieur appelle à la « plus extrême vigilance » dans une note adressée à ses services, dimanche. La place Beauvau craint « des actes de vengeance » consécutifs à l’annonce dimanche, de la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, chef de l’organisation terroriste Etat islamique.
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