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« Tu tousses à t’en étouffer » : des patients guéris du coronavirus témoignent !

Publié par Jessy le 07 Avr 2020 à 8:33
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Alors que le nombre de décès lié au coronavirus a de nouveau augmenté, il reste encore des étapes avant le déconfinement. Du côté des patients guéris du virus, leur témoignage fait parfois froid dans le dos. Sur BFMTV et Europe 1, plusieurs personnes guéries du coronavirus ont apporté leur témoignage, notamment sur la souffrance qu’inflige le virus.

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Fièvre et manque d’appétit !

Ils sont tous d’anciens patients atteints du Covid-19. Un virus qui peine parfois à être compris par les citoyens, et qui pourtant fait des ravages. Avec plus de 8 000 morts en France, les patients guéris du virus garderont quelques séquelles, notamment psychologiques. À 62 ans, Didier a été admis à l’hôpital pour se faire hospitaliser à la suite de symptômes graves liés au coronavirus, avec une forte fièvre. « Je ne buvais plus, ne mangeais plus. Et ce pendant plusieurs jours » explique le sexagénaire à BFMTV. Une forte fièvre, un appétit manquant et une perte de poids importante, comme pour Anaïs, mère de famille interrogée par Europe 1 : « À J+15, je suis encore essoufflée, j’ai encore mal à la gorge et aux poumons donc on s’inquiète parce que le corps fatigue. J’ai perdu cinq kilos tout de même » .

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Problèmes respiratoires et angoisse de se retrouver seul !

La plus grande peur des familles et des patients, c’est de devoir être admis à l’hôpital. Outre le fait que les cas les plus graves sont admis, il y a cette angoisse de la solitude qui anime les personnes touchées par le virus. « Il y a aussi l’appréhension de se dire : si on appelle l’hôpital on va se retrouver tout seul » explique Florian, gérant d’une station-service, à BFMTV. Une angoisse qui a traversé de nombreux patients admis aux urgences, et qui n’ont jamais pu faire leurs adieux à leurs proches.

« Ce qui m’a le plus inquiété, ce sont surtout les problèmes respiratoires » explique Florian. De son côté, Aurore, infirmière en Ehpad, s’est posée beaucoup de questions dès les premiers symptômes : « Cela a été l’angoisse de me dire : combien de temps ça va durer ? Est-ce que je vais me faire hospitaliser ? Parce que quand tu vois que tu tousses à t’en étouffer, tu te dis que tu vas avoir besoin d’aide respiratoire » . Une situation difficile à gérer pour les nombreuses personnes en convalescence, comme Anaïs. Interrogée par Europe 1, cette dernière avoue : « Si on me disait que j’allais tester un traitement, je le testerais tout de suite » avant d’ajouter que le virus est un véritable » choc pour l’organisme.

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