Un activiste vegan reçoit une queue de renard coupée pour qu’il arrête de s’en prendre aux chasseurs

Publié par Nicolas F le 03 Nov 2018 à 9:33

« Chaque fois que tu porteras atteinte à un chasseur sur les réseaux sociaux, un autre renard mourra », le message est clair et terrifiant. Voici la menace reçue par un activiste des droits des animaux sur le pare-brise de sa voiture. Pire, à côté de cette lettre, il a reçu une queue de renard coupée. Regardez les images horribles et cruelles auxquelles il a été confronté.

En revenant d’une protestation, il découvre une lettre de menace

Ray William s’était rendu à une manifestation qui s’est déroulée à la ferme de Hogwood, dans le Warwickshire, en Angleterre. Lui et un groupe d’activistes vegans avaient protesté devant cette ferme de porcs qui fournit notamment Tesco, le géant de la distribution britannique. Cette ferme a fait les gros titres dans la région, car un organisme de santé et d’hygiène a dévoilé qu’elle ne respectait pas les règles sanitaires. De nombreux cas de porcs cannibales ont été rapportés dans cet élevage.

Une queue de renard accompagnait la lettre

Quand Ray Williams est retourné à sa voiture après la manifestation, il a découvert une lettre attachée à son pare-brise. À côté, se trouvait une grosse enveloppe. La lettre le menaçait que d’autres renards seraient tués s’il continuait à dénigrer les chasseurs. Pour prouver qu’ils mettraient leurs menaces à exécution, une queue de renard venant d’être tué a été placée dans le colis.

Les chasseurs lui demandent d’arrêter de les dénigrer

« Quel genre de petit lâche pathétique ferait une chose pareille ? Bien joué. Oui, ça m’a mis en colère. Est-ce que ça va nous arrêter et nous empêcher de nous lever contre les agresseurs d’animaux ? Non, ça n’arriva pas ! ». La police a pris cette affaire très au sérieux mais les traces d’ADN n’ont pas permis de retrouver le coupable. D’autres analyses scientifiques sont en cours. « Les chasseurs de renards sont de sales lâches pathétiques », écrit encore Ray Williams sur sa page Facebook, où il a l’habitude d’alerter ces abonnés sur les pratiques de certains chasseurs, en partageant des articles sur le sujet.