Des cas de « Covid du cheval » signalés en France : ce nouveau virus inquiète
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Une épidémie de rhinopneumonie équine sévit actuellement en Europe. Dix chevaux sont déjà morts en Espagne. Ce « Covid du cheval » nécessite une surveillance extrême, ainsi qu’un confinement.
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Le « Covid du cheval » est arrivé en France
Un virus respiratoire sévit actuellement en Europe. Depuis quelques semaines, la rhinopneumonie, connue des vétérinaires, inquiète particulièrement à cause de sa contagiosité et sa létalité. Plusieurs foyers de la maladie ont été constatés en France : dans le Calvados, en Seine-et-Marne, dans l’Hérault et en Nouvelle-Aquitaine.
C’est en Espagne que l’épidémie a été déclenchée. Une des plus grandes compétitions équestres de saut d’obstacles a eu lieu à Valence en février. Le Réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine (RESPE) a confirmé qu’au moins la moitié des chevaux qui y ont participé, ont présenté des signes cliniques de rhinopneumonie. Au total, dix chevaux espagnols en sont morts.
Un virus potentiellement mortel
Emma Morand, vétérinaire à Lunel-Viel dans l’Hérault, où deux cas de rhinopneumonie équine ont été dénombrés, explique la différence entre la forme respiratoire de la maladie, et la forme nerveuse. « On connaît beaucoup plus la forme respiratoire qui fait comme un passage viral avec un peu de toux, un peu de fièvre. Mais la différence dans la forme nerveuse est que c’est une forme rare, qui met le pronostic vital du cheval en danger » . Christian Gorvier, vétérinaire dans la même clinique, explique qu’il est « très difficile de pouvoir dire s’il a véritablement muté et à quel point les vaccins qu’on a aujourd’hui sont efficaces ou ne le sont pas du tout« .
Des consignes et un confinement strict sont pour l’instant les seules solutions pour endiguer l’épidémie. Au centre équestre des écuries de la Serre à Saint-Mathurin, également dans l’Hérault, aucun cheval ne peut rentrer sans test négatif. Les cavaliers ne doivent pas toucher un autre matériel que le sien ni un autre cheval. Le gérant du centre équestre, Adrien Littré, également cavalier professionnel, affirme que l’épidémie de « Covid du cheval » impacte les concours, les activités avec les chevaux et les entraînements des cavaliers. « Là, ils ont repoussé jusqu’au 11 avril mais à mon avis, on ne sautera jamais avant l’été » . La Fédération internationale de sport équestre qualifie cette épidémie comme « la plus grave en Europe depuis des décennies » .
Source : Franceinfo
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