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Les images de cette caméra de surveillance ont dévoilé un phénomène qui n’était pas arrivé en France depuis 100 ans (VIDEO)!

Publié par Salomee le 23 Juil 2020 à 22:33

L’Office français de la Biodiversité (OFB) a confirmé la « présence d’un loup dans le département de la Seine-Maritime » , du jamais vu depuis plus d’un siècle. Cette nouvelle inquiète néanmoins les éleveurs, qui voient une intensifications des prédations « ces derniers jours dans le secteur de Mesnières-en-Bray » . Découvrez les images dans la vidéo ci-dessous : 

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La présence miraculeuse d’un loup inquiète les éleveurs

La France comptabilise un total d’environ 530 loups installés dans les Alpes, le Sud-Est et l’Est. Or, l’Office français de la biodiversité a confirmé « la présence d’un loup dans le département de la Seine-Maritime » , à Mesnières-en-Bray, au sud-est de Dieppe, une première depuis plus de 100 ans.

Cette nouvelle miraculeuse s’explique : « au moment de la reproduction, on a des individus qui quittent leur meute et qui se disperse dans des zones de colonisation à la recherche de nouveau territoire. Il peut être jusqu’à 200 à 300 km parce que le loup est un animal qui se déplace très vite. Il peut faire 20 à 30 km dans la nuit. Et donc en quelques jours il peut se retrouver très loin » explique un spécialiste des grands prédateurs terrestres, Patrick Poyet, à Europe 1. 

La présence d’un loup dans le département n’est pas du goût des éleveurs. En effet, « il apparaît que les prédations sur ovins se poursuivent et se sont intensifiées ces derniers jours dans le secteur de Mesnières-en-Bray » , rapporte la préfecture dans un communiqué. Depuis le mois de juillet, les prédations ont donc « sensiblement augmenté » . Les éleveurs subissent le coût de ces pertes conséquentes. Avec l’annonce de la présence d’un loup dans le périmètre, la peur de perdre des moutons hantent. C’est pourquoi la préfecture a annoncé mettre rapidement en place un régime d’indemnisation pour compenser les pertes subies par les éleveurs. Ils peuvent donc souffler.

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