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Pension de réversion : gros changement pour des millions de Français

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Plusieurs millions de Français sont concernés par la pension de réversion. Mais, dès janvier 2026, un gros changement se profile pour ces usagers. Voici ce qui va changer avec la réforme de 2026.

Qu’est-ce que la pension de réversion ?

En France, la pension de réversion est une part de la retraite qu’un assuré décédé laisse derrière lui, versée à son conjoint ou ex-conjoint survivant sous certaines conditions. Elle représente une fraction de la pension que percevait ou aurait perçue le défunt.

Cette part équivaut généralement à 54 % dans le régime général (jusqu’à 60 % pour certains régimes spéciaux). Pour en bénéficier, il faut avoir été marié (le concubinage ou le PACS n’ouvrent aucun droit) et, selon le régime, respecter un plafond de ressources.

La pension de réversion vise à maintenir un minimum de revenus pour le conjoint survivant et s’ajoute éventuellement à sa propre retraite. Cependant, cette fameuse pension de réversion, qui concerne plusieurs millions de personnes, va subir une réforme en 2026.

Quels changements avec la réforme 2026 ?

Après les changements annoncés concernant le permis de conduire ainsi que les changements annoncés pour la retraite progressive, voici ce qui vous attend avec la réforme de 2026 sur la pension de réversion.

Et, dans un premier temps, c’est une bonne nouvelle : dès le 1ᵉʳ janvier 2026, la pension sera versée automatiquement au conjoint survivant, plus besoin de déposer un dossier pour l’obtenir. Avec les changements de novembre 2025, c’est donc un gros bond en avant.

Autre changement notable en janvier prochain : La réforme 2026 prévoit l’instauration d’un taux unique de réversion. Actuellement, le taux module entre 50 % et 60 %. Mais, il se pourrait donc qu’un taux unique soit fixé, ce qui rendra le calcul de la part plus facile et cela supprimera les écarts.

D’autres changements à prévoir pour les millions de bénéficiaires

Puis, autre gros changement : il est très possible que les plafonds de ressources pour percevoir la pension finissent par être supprimés.

Mais, comme pour la fixation du taux, cette mesure n’est pas encore actée. Cela voudrait dire que davantage de conjoints survivants pourraient donc bénéficier de cette pension.

Par la même occasion, les critères d’obtention pourraient évoluer en prenant en compte d’autres éléments comme la durée du mariage, le nombre d’enfants, le parcours de vie et professionnel. L’idée est d’adapter la pension à chaque situation.

Pas d’âge minimum et plus d’obligation d’être marié ?

Autre possibilité pour cette réforme 2026 : il se pourrait qu’il n’y ait plus besoin d’être âgé de 55 ans minimum pour obtenir la pension. Ainsi, une personne veuve pourrait obtenir la pension avant cet âge, par exemple à l’âge de 40 ans.

Enfin, pour finir, la réforme pourrait également changer la reconnaissance des couples non-mariés, donc sous PACS ou concubinage. La pension pourrait alors être versée sans mariage, à condition de justifier de la stabilité du lien entre les deux conjoints.