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Blague du jour : Braquage raté, butin attaché !

Publié par Killian Ravon le 18 Août 2024 à 11:26

Tous les jours, le Tribunal du net vous raconte une nouvelle blague. N’hésitez pas à partager celle-ci à vos amis et votre famille !

braquage-comique-raté

Dans un petit village tranquille où il ne se passe jamais rien. Un groupe de braqueurs amateurs, qui se sont autoproclamés « Les Élastiques », décide de frapper un grand coup. Inspirés par la série à succès « La Casa de Papel », ils se réunissent dans le garage de l’un d’eux. Entourés de cartons de pizzas et de canettes de soda. Leur chef, un homme d’une quarantaine d’années surnommé « Le Procrastinateur » (parce qu’il remet toujours tout à demain), sort un vieux tableau blanc et commence à dessiner un plan… Ou plutôt à griffonner des idées vagues, car il est surtout préoccupé par la dernière saison de la série.

La vidéo du jour

Leur plan, aussi bancal que leur table de cuisine, consiste à braquer la petite banque du village, connue pour fermer entre midi et deux et pour n’avoir qu’un seul employé. Madame Martin, une septuagénaire qui y travaille depuis plus de quarante ans. Leur idée de génie : entrer à l’heure de fermeture. Juste avant que Madame Martin ne verrouille la porte, crier « C’est un braquage ! », et exiger tout l’argent en se basant sur ce qu’ils ont vu dans la série.

Le jour J arrive. Tous sont masqués… Enfin, chacun avec ce qu’il a trouvé sous la main : un sac-poubelle, un vieux masque de carnaval. Et même un casque de vélo avec une visière à moitié cassée. Ils entrent dans la banque en trombe, sauf qu’ils oublient de désactiver l’alarme de la porte qui sonne bruyamment dès qu’elle se ferme.

Madame Martin, sans se démonter, les regarde par-dessus ses lunettes : « Messieurs, vous avez une drôle de façon de demander un prêt. » Le Procrastinateur, un peu décontenancé, tente de reprendre le contrôle de la situation. Il sort un pistolet en plastique (de ceux qu’on trouve dans les magasins de jouets) et dit d’une voix qui se veut intimidante : « Donne-nous tout l’argent ou… ou on repartira sans rien ! »

Madame Martin éclate de rire : « Vous plaisantez, j’espère ? Avec le montant des retraites, il n’y a pas plus de 200 euros dans la caisse. Vous ne voulez pas plutôt que je vous fasse un chèque ? »

Les autres braqueurs, qui commencent à sentir la sueur sous leurs sacs-poubelle, se regardent, un peu perdus. C’est alors que l’un d’eux, surnommé « Le Distrait », réalise qu’ils ont oublié d’apporter les sacs pour l’argent. « Euh… chef, on fait comment pour emporter les billets ? » demande-t-il en grattant sa tête à travers son sac.

« Bon, ok, plan B! » dit Le Procrastinateur, soudain inspiré. « On prend les stylos ! »

Ils s’emparent donc des stylos posés sur le comptoir. Mais alors qu’ils tentent de partir en courant, ils sont brusquement arrêtés dans leur élan. Les stylos sont tous attachés par des ficelles rétractables, comme dans toutes les banques. Un des braqueurs tire sur la ficelle, espérant l’arracher, mais le stylo revient dans sa position initiale avec un « clac » ridicule. Ils s’échangent des regards d’incompréhension.

Madame Martin, ne sachant plus si elle doit rire ou appeler la police, leur propose alors une tasse de thé pour se remettre de leurs émotions. Un peu déçus, mais désireux de ne pas repartir complètement bredouilles, les braqueurs acceptent.

Finalement, l’histoire fait le tour du village. « Les Élastiques » deviennent la risée de tous, mais aussi des héros locaux pour avoir réussi le braquage le plus ridicule de l’histoire… avec un butin composé de trois stylos Bic usagés et d’une petite boite de bonbons à la menthe. La morale de l’histoire : on peut peut-être être inspiré par une série, mais ça ne garantit pas le succès… surtout quand on oublie d’amener les sacs pour le butin.

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