Blague du jour : Maurice, le roi des bons de réduction
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Un avare nommé Maurice entre dans un grand magasin, bien déterminé à acheter des articles très chers en utilisant des promotions sur des produits bon marché. Il repère une superbe cafetière à 200 euros et décide de tenter sa chance.
Il s’approche de la caisse avec sa cafetière et, sans la moindre gêne, il pose aussi sur le comptoir une pile de coupons de réduction. La caissière, un peu perplexe, regarde le tout et demande : « Euh, monsieur, vous avez des bons de réduction pour… du savon, des boîtes de conserve et… des pommes de terre ? »
Maurice, sûr de lui, répond : « Exactement ! Et ces bons offrent chacun 1 euro de réduction. Si je calcule bien, j’en ai 200, donc ça devrait couvrir la cafetière, non ? »
La caissière fronce les sourcils et tente de comprendre. « Mais… vous n’avez pas acheté de savon, de conserves, ni de pommes de terre. »
Maurice, imperturbable, lui explique : « Oui, mais le principe, c’est que c’est un bon de réduction. Ça réduit le prix de ce que j’achète, peu importe ce que c’est. »
La caissière hésite, réfléchit, et finalement, sa logique un peu défaillante la pousse à dire : « Euh… attendez, je vais demander au responsable. »
Elle revient au bout de quelques minutes avec le responsable, qui, en voyant la situation, soupire et se tourne vers Maurice. « Monsieur, ces bons de réduction ne peuvent être utilisés que sur les articles pour lesquels ils sont valables. Vous ne pouvez pas acheter une cafetière avec un bon pour du savon. »
Maurice, feignant l’indignation, s’exclame : « Ah ! Et c’est marqué où ça, hein ? J’ai lu tous les petits caractères au dos des bons, et nulle part ça ne dit que je ne peux pas acheter une cafetière avec ! »
Le responsable, un peu lassé, essaie de garder son calme. « Monsieur, les bons ne fonctionnent que si vous achetez les produits associés, c’est la règle. »
La caissière, qui commence à se perdre elle-même dans la conversation, intervient : « Mais… si je fais passer un savon, une conserve et des pommes de terre avec la cafetière, ça marcherait peut-être ? »
Maurice saute sur l’occasion : « Vous voyez ? Elle a compris ! Alors, on ajoute une petite conserve et c’est réglé ! »
Le responsable, exaspéré, finit par dire : « Non, monsieur, ça ne marche pas comme ça. Les bons ne sont pas cumulables entre eux et encore moins avec une cafetière de 200 euros. »
Maurice, toujours pas découragé, sort son dernier atout : « Bon, alors je vais juste prendre le savon et les pommes de terre avec mes bons, et la cafetière, je la prends en cadeau pour ma patience. Ça me semble équitable, non ? »
La caissière, avec un grand sourire de satisfaction, se tourne vers lui : « Ah, je comprends maintenant ! Donc vous voulez acheter la cafetière en utilisant… votre patience comme moyen de paiement ? »
Maurice, un peu pris au dépourvu, hoche la tête en se disant que ça pourrait marcher. La caissière, rayonnante, scanne la cafetière, tape sur sa caisse et annonce fièrement : « Ça fait 200 euros ! En espèces ou par carte ? »
Maurice la regarde, stupéfait. « Mais… Et les bons de réduction, alors ?! »
La caissière le fixe avec un grand sourire innocent : « Ah, mais non monsieur, pour la cafetière, il faut payer en argent, pas en patience… ou en pommes de terre ! »
