Décès de Lina : L’enquête sur le point d’être résolue 6 mois après la découverte de son corps ?
Les questions sont encore nombreuses six mois après la découverte du corps de Lina Delsarte et de nombreuses zones d’ombres subsistent.
Affaire Lina : découverte macabre et immersion dans l’horreur
Où en est l’enquête ? Après une disparition très médiatisée le 23 septembre 2023, la jeune Lina n’a plus donné signe de vie. Une brusque rupture dans le quotidien tranquille de l’adolescente et sa mère Fanny Groll, dévastée depuis que sa fille s’est volatilisée. Mais alors que les médias désespèrent face à une enquête qui semble au point mort, un rebondissement inattendu survient en octobre 2024.
Plus d’un an après le début de recherches acharnées, les enquêteurs retrouvent le corps sans vie de la jeune Lina, en partie immergé dans un cours d’eau de la Nièvre. Une découverte qui scelle son destin et confirment les pires craintes de sa famille et ses proches. Pire encore : le principal suspect — Samuel Gonin – n’est plus, ce qui rend le travail d’enquête plus ardu.
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Pour autant, les gendarmes ne désespèrent pas et compte bien obtenir le fin mot de cette terrible histoire. Ils ont d’ailleurs une quasi-certitude : il s’agit d’une mort par étranglement. En effet, des fragments de tissus ont été retrouvés autour du cou de la victime et suggèrent l’utilisation d’anses de sac de type tote bag.
Les certitudes des enquêteurs
Reste désormais à établir le déroulé des événements. Où l’adolescente a-t-elle croisé son bourreau ? A-t-il bénéficié de l’aide d’un complice ? Quelles-étaient ses motivations ? Autant de questions dont Samuel Gonin a emporté les réponses dans sa tombe — le père de famille et ancien professeur ayant mis fin à ses jours à l’été 2024.
Une fois le corps de Lina découvert, on apprend que son sac à main contenant ses effets personnels a été retrouvé dans le coffre de la Ford Puma du principal suspect. De même que des traces ADN appartenant à la victime. « Je pense qu’on n’est pas loin d’arriver au bout de la résolution de l’affaire, mais la clôture de l’information reste à la diligence des magistrats instructeurs. Je pense qu’il y en a encore pour quelques mois« , indique le capitaine Marc Rollang, porte-parole de l’Association professionnelle nationale de militaires (APNM) dans les colonnes d’Actu.fr.
« L’enquête judiciaire sera la plus précise possible pour apporter un éclairage à l’affaire. Un dossier comme ça, c’est un millier de pages. La famille y aura accès. Ça pourra l’aider », ajoute-t-il.
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— BFMTV (@BFMTV) December 22, 2024
