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Elle enterre son mari dans la fosse de vidange et cache son meurtre durant cinq ans

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C’est un signalement du maire qui a convaincu les gendarmes de se rendre au domicile de la quinquagénaire.

Un mari qui disparaît du jour au lendemain

Le fait divers a secoué la commune de Ribérac (Dordogne). Il y a peu, l’histoire de Corinne a défrayé la chronique. Mariée à Daniel, un homme de 87 ans, la quinquagénaire n’était plus aperçue en sa compagnie depuis quelque temps. Questionnée par plusieurs habitants, elle leur répondait de manière convaincante. Ainsi, quand il n’était pas d’humeur à sortir, l’homme était en retraite spirituelle. Bref, la sympathie de Corinne et ses excuses plausibles ont contribué à apaiser les doutes.

Libraire et imprimeur, l’homme travaillait avec sa femme avant de prendre sa retraite. Selon les témoignages, il aurait ensuite subitement disparu au moment du confinement.

Dans la commune, personne n’ignore sa passion pour les voitures anciennes. C’est pourquoi, les doutes reviennent quand Corinne se met en tête de les vendre. Inquiet, le maire alerte les gendarmes qui se rendent au domicile du couple. Dès leur première perquisition, le 31 mars derniers, elle leur indique la présence de son mari dans la fosse de vidange. Elle y aurait placé son corps avant de couler du béton par-dessus.

Corinne, « soulagée » après les révélations

Un rapide passage aux aveux qui ne manque pas d’étonner. Malgré les apparences, Corinne reconnaît avoir peiné à garder son secret et se sentirait désormais « soulagée », selon les dires du procureur de Périgueux.

D’après les premiers éléments de l’enquête, le meurtre de Daniel serait survenu après qu’il a réclamé une relation sexuelle à son épouse en la menaçant d’un couteau. Celle-ci se serait alors défendue en lui assénant plusieurs coups de marteau à la tête.

Dans le voisinage, on s’étonne du geste de celle qui est à présent âgée de 59 ans. « Elle aurait pu être ma grand-mère. Toute gentille, bien habillée, bien apprêtée, bien coiffée. Des cheveux courts, un peu gris. C’est la première dame qui a été gentille avec moi dans la rue », rapporte un voisin dans les colonnes d’Ici Dordogne. Il en est persuadé, elle n’aurait pas agi de la sorte « sans raison ».

💬 «Personne ne s’est inquiété»

Corinne Verdière a reconnu avoir tué son mari de 87 ans à coups de marteau. Elle avait ensuite dissimulé son corps et gardé le secret pendant six ans.

Elle s’est trahie récemment

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— Le Parisien (@le_Parisien) April 5, 2025