Une mère a pendu ses deux enfants et a violé leur chien mais elle faisait croire que ses enfants s’étaient suicidés
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Lisa Rachelle Snyder, 36 ans, a été arrêtée par la police. Cette maman qui vit en Pennsylvanie, est accusée d’un double infanticide et de zoophilie. Ses deux enfants ont été retrouvés pendus dans la cave de leur domicile. Alors que la mère a tenté de couvrir les meurtres de ses enfants, en créant des fausses pistes pendant deux mois, la police l’a arrêtée, après avoir découvert la vérité.
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Une maman appelle les secours, laissant croire que ses fils s’étaient pendus
Le 23 septembre 2019, Conner, 8 ans et Brinley, 4 ans, ont été retrouvés inanimés, pendus dans la cave de leur maison. Les secouristes ont réussi à les ranimer et les ont emmenés à l’hôpital en hélicoptère mais ils sont morts avant d’y arriver. C’est leur mère, Lisa Rachelle Snyder qui avait appelé les secours. Dans l’enregistrement de sa conversation avec un opérateur du 911, on peut l’entendre dire que son fils Conner se plaignait d’être harcelé à l’école à cause de son poids et de son problème d’élocution, et qu’il « avait fait des menaces de se suicider mais qu’il ne voulait pas le faire seul ». Selon les déclarations de la mère, son fils dépressif aurait entrainé sa petite sœur, l’incitant à se pendre avec lui.
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Trop d’éléments paraissaient louches aux yeux de la police
Quelques jours après la mort de ses enfants, Lisa Snyder a écrit sur Facebook : « Chaque jour, c’est encore plus dur. Vous me manquez tellement tous les deux. J’ai envie de vous prendre dans mes bras et vous embrasser. Je ne fais que pleurer. Je vous aime de tout mon cœur. Je veux vous retrouver ». Pendant les semaines suivantes, l’enquête s’est poursuivie et la police a commencé à trouver des détails suspects. La première chose est l’âge des enfants. Il est très rare qu’un enfant de 8 ans aille jusqu’au suicide et le réussisse. Également, il parait difficile de comprendre qu’une maman appelle les secours plutôt que d’essayer de sauver ses enfants. D’autant plus que lorsque les secours sont arrivés, ils ont réussi à les ranimer, ce qui veut dire qu’elle aurait pu elle aussi les sauver si elle s’y était prise plus tôt.
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La mère de famille aurait également eu des relations sexuelles avec son chien
Autre fait troublant, l’un des enfants s’était pendu en utilisant la laisse en métal du chien. Or, quand la police est arrivée sur les lieux, aucun chien n’a été trouvé. La maman a expliqué qu’ils avaient eu un pitbull mais qu’elle l’avait donné, il y a longtemps. Des témoignages de proches ont permis à la police de confirmer leurs soupçons. Selon un témoin en particulier, Connor n’a jamais été harcelé et ne s’en était jamais plaint à la maison. Par contre Lisa se serait confiée à se témoin et lui aurait dit qu’elle était déprimée et « qu’elle ne se souciait plus de ses enfants ». La thérapeute de Connor, qui s’occupait de lui pour ses problèmes de vue et d’élocution, a expliqué que Connor était un garçon très heureux. De plus, ses problèmes psychomoteurs l’auraient rendu incapable de nouer une boucle avec la laisse en métal du chien pour se pendre.
La police est venue l’arrêter chez elle après plus de deux mois d’enquête
En plus de son arrestation pour meurtre au premier degré, sabotage de preuves, mise en danger d’enfants, Lisa Snyder a également été accusée de cruauté animale et d’avoir eu des relations sexuelles avec un animal. En parallèle de l’enquête sur la pendaison de ses enfants, la police s’est intéressée à la disparition du chien. L’enquête leur a permis de mettre la main sur des emails compromettants. Dans une conversation électrique avec une tiers personne, la police a découvert plusieurs photos de Lisa en train de commettre des actes sexuels dans différentes position avec un pitbull noir et blanc. Durant la conférence de presse qui a précédé l’arrestation de la maman, il a été révélé qu’elle avait perdu ses droits parentaux en 2014 mais qu’elle avait récupéré ses enfants en 2015. Elle est pour le moment en détention provisoire dans la prison du comté de Berks, sans possibilité de remise en liberté sous caution.
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Crédits : Captures Facebook
