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Mort d’un homme en pleine interpellation : les policiers en garde à vue !

Publié par Lucie B le 17 Déc 2020 à 10:17
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Jeudi 17 décembre, trois policiers municipaux de Béziers sont en garde à vue, suite à une interpellation qui a conduit un homme à la mort, le 8 avril dernier.

Policiers-municipaux

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Une interpellation qui mène à la mort

Le 8 avril dernier, Mohamed Gabsi, 33 ans, est dans la rue à 22 heures, en plein confinement. Trois policiers municipaux de la ville de Béziers décident d’effectuer un contrôle. D’après les policiers, l’homme a « refusé le contrôle et adopté à leur encontre un comportement très agressif, justifiant de procéder à son interpellation ». Mohamed Gabsi était connu de la justice. Il a été condamné à huit reprises depuis 2005 pour des violences et des vols. L’homme de 33 ans souffrait de schizophrénie.

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Afin de maîtriser cet homme, les trois policiers l’ont menotté et allongé sur le ventre, dans le véhicule de police. Dans un communiqué du procureur de la République de Béziers, Raphaël Balland, se basant sur la bonne foi des policiers, on apprend qu’un des policiers s’est assis, sur les fesses de Mohamed Gabsi, dans le but de le maintenir. À leur arrivée au commissariat, Mohamed Gabsi ne respirait plus, impossible de le ranimer.

La version des policiers contestée par des témoins

Si les trois policiers sont entendus en garde à vue, ce jeudi 17 décembre, c’est que leur version déclarée dans les pv, est mise en doute par les déclarations des témoins. Car dès le 18 avril, le parquet de Béziers a ouvert une information judiciaire pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner et non-assistance à personne en danger » . Des témoins de l’interpellation de Mohamed Gabsi relatent avoir vu un policier municipal appuyer son genou sur le cou de Mohamed Gabsi en déclarant : « je vais te faire dormir ». Un autre témoin raconte qu’un policier a remarqué que Mohamed Gabsi avait vomi sur la banquette.

Des analyses toxicologiques et une autopsie ont été effectuées. Mohamed Gabsi était toxicomane, le 8 avril, il avait consommé du cannabis et de la cocaïne. L’autopsie a conclu que l’homme n’était pas en bonne santé mais surtout déclare que Mohamed Gabsi a « une compression cervicale antérieur gauche sur une surface large, ayant été prolongée et appuyée à l’origine d’infiltrations musculaires, une fracture de la corne thyroïdienne et une contusion du nerf vague ».

Source : Le Parisien 

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