Une influenceuse se su*cide car elle n’atteint pas le million d’abonnés
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Obnubilée par sa course aux abonnés, la jeune femme de 24 ans s’est ôtée la vie, déçue de ne pas toucher du doigt le million de followers.
Une jeune femme obsédée par les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux auront eu raison d’elle. Du haut de ses 24 ans, Misha Agrawal menait une vie de rêve. Du moins en apparence. Influenceuse suivie par plus de 300 000 personnes, elle a fondé sa propre marque de cosmétiques. Un accomplissement dont peuvent se vanter très peu de femmes de son âge. Pourtant, Misha veut toujours plus. Notamment en termes de followers, qu’elle trouve trop peu nombreux sur son compte Instagram — elle veut atteindre le million.
Alors, elle redouble d’efforts. Sur sa page, les conseils beauté se multiplient et les vidéos sont publiées à un rythme effréné. Une course aux likes et aux followers dont la jeune femme ne parvient à se détacher, malgré les nombreuses discussions avec ses proches.
Sa présence quotidienne sur les réseaux n’augmente pas son nombre d’abonnés pour autant. Pire, certains d’entre eux se désabonnent. Une angoisse insoutenable pour la vingtenaire qui, en désespoir de cause, finira par s’ôter la vie.
« Elle était profondément déprimée »
C’est sa sœur qui s’est emparée de son compte pour apprendre la triste annonce à ses followers, sans pour autant s’étendre sur les circonstances de son décès. Au travers de plusieurs textes rédigés sur fond noir, la femme explique que Misha ne parvenait pas à se détacher des réseaux sociaux, à tel point qu’ils occupaient tout son temps et son esprit.
« Ma petite sœur avait construit son monde autour d’Instagram et de ses abonnés, avec un seul objectif : atteindre 1 million d’abonnés et gagner des fans. Lorsque ses abonnés ont commencé à diminuer, elle était profondément déprimée […], à tel point qu’elle s’est suicidée, laissant notre famille dévastée », écrit-elle.
Elle ajoute : « J’ai essayé de la consoler en lui expliquant que ce n’était pas tout son monde, que c’était juste un travail secondaire, et que si ça ne marchait pas, ce ne serait pas la fin. […] Malheureusement, ma petite sœur n’a pas écouté ».
