La CPAM a fait une terrible erreur dans le dossier d’une de ses assurées

Publié par Justine le 08 Sep 2021 à 12:20

Une sexagénaire a découvert par pur hasard être considérée comme morte par la CPAM. Une erreur causée par une inattention qui ne passe pas auprès de l’habitante de Sannois. Cette dernière porte plainte.

La CPAM la déclare morte par erreur

La vidéo du jour

C’est en se rendant sur son compte personnel de la CPAM le 9 août dernier que Liliane M. découvre avec stupeur être considérée comme morte. En effet, la sexagénaire attendait le remboursement de son électrocardiogramme et souhaitait vérifier que ce dernier était bien pris en compte par sa sécurité sociale. Elle ne s’attendait certainement pas à tomber nez à nez avec un message d’erreur lui disant que son numéro de sécurité sociale est invalide !

De fil en aiguille, elle découvre qu’elle n’a pas reçu ledit remboursement, ni sa retraite. Afin de ne pas perdre de temps, elle décide d’appeler sa caisse où son interlocuteur lui apprend une terrible nouvelle : « Là, je sens un malaise certain de mon interlocuteur qui me pose beaucoup plus de questions que d’habitude pour vérifier mon identité. Finalement, ce dernier bien embêté m’informe que, selon leur fichier, je suis décédée le 30 mai 2021. »

Comment la sécurité sociale a-t-elle pu faire une telle erreur ?

Elle porte plainte contre la CPAM

En réalité, la CPAM s’est emmêlée les pinceaux. Au lieu de déclarer le décès du mari de la sexagénaire, l’organisme déclare le décès… du couple ! Il lui a fallu un mois pour régler ce problème et enfin retrouver une vie normale. Très remontée, Liliane partage sa mésaventure au Parisien : « C’est n’importe quoi ce système ! J’essaye de dédramatiser mais vraiment, on rit jaune ».

Suite à cette « erreur humaine de saisie », Liliane décide de porter plainte auprès du procureur de la République de Pontoise. Elle justifie sa plainte dans sa position de veuve : « La CPAM m’a volé le deuil de mon mari ». Elle pense également aux personnes moins privilégiées qu’elle, qui se retrouvent avec des agios, voire des dettes à régler à cause d’une erreur de ce type.