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Fausse poitrine, voitures de luxe… : elle empoche 200 000 euros de chômage partiel et dérape totalement !

Publié par Quentin VIALLE le 14 Oct 2020 à 21:27
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Une femme d’une trentaine d’années a été arrêtée par la police judiciaire parisienne, soupçonnée d’avoir obtenu frauduleusement plus de 200.000 euros d’aides grâce au chômage partiel. La justice s’inquiète de l’augmentation de détournements de fonds depuis le confinement. Le Tribunal Du Net vous dit tout !

La femme en garde à vue pour soupçon d’escroquerie

Cette gérante d’un institut de beauté avait déclaré devoir mettre un contingent de 50 employés au chômage partiel. Mais son plan ne s’est pas déroulé comme prévu. Le 8 septembre dernier, la jeune femme de 38 ans s’est vue passer les menottes aux poignets, chez elle. En effet, la Brigade de répression de la délinquance astucieuse (BRDA) de la police judiciaire parisienne l’a placée en garde à vue. Elle est soupçonnée « d’escroqueries au détriment d’un organisme de protection sociale ou d’un organisme chargé d’une mission de service public« .

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Plus de 200.000 euros détournés

En vérité, cette gérante n’a jamais eu le moindre salarié. Et son salon ne tournait plus depuis bien longtemps. En fait, elle avait indiqué sur le site internet mis en place par l’Etat durant le confinement que ses 50 employés allaient se retrouver en situation de précarité. Elle a par conséquent obtenu au total 210.000 euros d’aides financières, sans le moindre justificatif. « Une simple déclaration sur internet suffisait alors, il n’y avait aucun contrôle« , a déploré un magistrat.

D’après l’enquête en cours, la femme de 38 ans en a profité pour se faire plaisir. En effet, elle aurait pris rendez-vous chez un chirurgien esthétique pour se refaire la poitrine et les fesses, pour un montant de 12.000 euros. Mais ce n’est pas tout ! Elle a également acheté une voiture de luxe, ainsi que des vêtements de grande marque. Elle aurait également placé 90.000 euros sur les comptes bancaires de sa progéniture.

Une santé mentale fragile ?

Face aux autorités, la mère de famille a plaidé une santé mentale fragile. L’appât du gain lui aurait fait commettre cette escroquerie sans précédent. Mais cet argument n’est pas valable aux yeux des enquêteurs. Relâchée à la fin de sa garde à vue, elle sera convoquée le 22 octobre prochain au Tribunal judiciaire de Paris, avant un probable procès.Ces dernières semaines, les escroqueries et autres fraudes au chômage partiel se sont multipliées dans tout le pays. On estime les détournements frauduleux à près de 10 millions d’euros.A lire aussi >>> Cette fraude à le Sécu découverte qui coûte 30 milliards aux Français… 

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