Un homme condamné à de la prison après…un test anal !
En Tunisie, pratiquer la sodomie est un crime. Un crime inscrit dans le code pénal. Un crime pouvant vous faire encourir 3 ans d’emprisonnement. C’est le cas d’un jeune Tunisien. Tout d’abord suspecté de meurtre, il se retrouve condamné après avoir avoué avoir eu des relations sexuelles avec cette même victime de sexe masculin. Entre être condamné pour meurtre ou sodomie, son choix est vite fait. Cette loi et ce cas laisse penser qu’il s’agit d’une loi contre l’homosexualité. Pourtant, cette condamnation ne se limite pas uniquement aux homosexuels mais s’applique également aux hétérosexuels.
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Les condamnations restent rares car ce n’est pas écrit sur votre front lorsque vous avez ce genre de pratique sexuelle ! Et quand les individus refusent d’avouer, comment déterminer l’homosexualité ou non d’une personne me diriez-vous ? Un examen de l’anus. Oui, oui, un vrai test anal . Fait par un médecin légiste, de la façon la plus sérieuse possible. Pour autant, les lésions ne sont pas forcément les conséquences de la sodomie mais peuvent être liées à d’autres problèmes. Se pose alors dans le monde politique et médical le problème du fondement de cette méthode et de cette loi. Malgré la réaction de l’Ordre des médecins et du ministre de la Justice qui demande d’abroger la loi, le Tunisien présumé coupable d’aimer les hommes, risque de passer quelques temps en prison.
