Bertrand Cantat : qui sont les femmes de sa vie ?
Depuis quelques jours, l’affaire Bertrand Cantat ne cesse de faire parler d’elle. Pour cause, fin mars, Netflix a dévoilé un documentaire accablant sur la mort de Marie Trintignant et celle de Kristina Rady, ses deux compagnes. L’occasion d’en connaître davantage sur elles.
Deux femmes au destin brisé
22 ans après la mort tragique de Marie Trintignant sous les coups de Bertrand Cantat et 12 ans après le suicide de Kristina Rady, son épouse, une série documentaire revient sur l’emprise et la violence du chanteur.
Diffusée sur Netflix, cette production en trois épisodes démonte le récit souvent biaisé qui a entouré ces affaires et démontre la complicité d’une partie des médias qui, à l’époque, ont évoqué un « crime passionnel » plutôt qu’un féminicide.
À travers des témoignages et des images inédites, la série retrace la descente aux enfers de Marie, harcelée et contrôlée par Bertrand Cantat lors du tournage de Colette en Lituanie, jusqu’à la nuit du 27 juillet 2003 où elle a succombé à une violente crise de jalousie.
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Le documentaire s’appuie sur des preuves accablantes et met en lumière la responsabilité d’un système qui a souvent protégé le chanteur, minimisant les actes d’une brutalité extrême dont il s’est rendu coupable en faisant tout le temps référence à un « accident ».
Un su*cide inexpliqué
Le troisième épisode se penche sur le destin brisé de Kristina Rady, qui, après avoir soutenu Bertrand Cantat lors de son procès, en confiant face aux juges qu’il n’était pas du tout violent, a fini par sombrer sous son emprise.
Les deux amoureux s’étaient rencontrés en 1993 lors d’un festival en Hongrie, pays d’où la directrice artistique est originaire. Ensemble, ils ont eu deux enfants, Milo et Alice. Au moment des faits, ils étaient toujours mariés.
Bertrand Cantat a fini par la quitter en 2002, alors qu’elle était à la maternité en train d’accoucher, juste après sa rencontre avec Marie Trintignant.
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Malgré ses appels à l’aide, adressés à ses proches et même enregistrés sur son répondeur, aucune intervention n’a eu lieu avant son su*cide en 2010.
Les témoignages de sa famille, de son compagnon et de sa fille au pair révèlent une mécanique implacable de domination psychologique, avec de nombreux épisodes de violence.
Pourtant, aucune enquête approfondie n’a été menée après sa mort, et le chanteur a continué à bénéficier d’une certaine indulgence médiatique.
Le documentaire va-t-il donner envie aux enquêteurs d’approfondir un peu plus ce décès tragique ? L’avenir nous le dira.
