Michel Sardou face à la police : que s’est-il passé ?
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Michel Sardou a eu une belle et longue carrière. Il aime toujours revenir sur des moments cultes de son passé de chanteur. Pour Ligne Rouge sur BFMTV, il a dévoilé avoir déjà fait face à la police à cause de ses chansons.
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Michel Sardou : sa chanson polémique
Après cinquante ans de carrière, Michel Sardou a pris sa retraite. Aujourd’hui âgé de 76 ans, il a achevé sa tournée d’adieux il y a peu.
Néanmoins, ce n’est pas pour autant qu’il a disparu de la sphère médiatique. En effet, ce lundi 2 octobre encore, l’émission Ligne Rouge sur BFMTV s’est penchée sur sa carrière. Elle est notamment revenue sur un tournant phare de celle-ci : la chanson Les Ricains, sortie en 1967.
Pourquoi ce titre ? Michel Sardou dévoile que les paroles avaient grandement fait polémique à l’époque, le refrain disant « Si les Ricains n’étaient pas là, vous seriez tous en Germanie » .
Le général de Gaulle, président de la République à cette période, en avait même interdit la diffusion. Le contexte politique n’était pas propice à un tel titre : « Je sors la chanson Les Ricains le jour où la décision a été prise d’évacuer les bases américaines en France, ce n’était pas le moment » .
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Les gendarmes interviennent
Michel Sardou a alors soudainement dû faire face à des gendarmes qui ont été jusqu’à se rendre à Europe 1 pour saisir les 45 tours de ce titre.
Toutefois, celui qui a récemment critiqué l’époque actuelle a vu cette polémique comme un bon coup de pub : « Une chanson interdite, c’est un rêve. Car comme elle est interdite les gens se demandaient : ‘Qu’est-ce qu’il y a dedans ?’ » .
C’est finalement toute l’histoire autour de cette chanson qui a fait sortir Michel Sardou de l’anonymat alors qu’il avait tout juste 20 ans.
Michel Sardou a aussi divisé, une dizaine d’années plus tard, avec sa chanson Je suis pour. Certains y voyaient un plaidoyer en faveur de la peine capitale. Il a ainsi raconté à BFMTV : « Je n’étais pas tranquille du tout, on a tiré dans la voiture, je passais mes tournées entre deux gendarmes, j’avais très peur » .
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