Pape François : Pourquoi le souverain a-t-il vidé ses comptes en banque avant de mourir ?
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Le pape François est décédé lundi 21 avril 2025 des suites d’un AVC. Mais avant de mourir, le souverain pontife a pris le soin de vider son compte en banque. Pour quelles raisons ? On vous explique tout.
Le pape François est mort le 21 avril dernier
Le pape François s’est éteint le 21 avril dernier, et son départ a laissé un vide immense. Jusqu’au bout, malgré la maladie et la fatigue, il est resté fidèle à ses convictions les plus profondes : aller vers les autres, surtout les plus oubliés.
Quatre jours à peine avant sa mort, alors qu’il avait du mal à respirer et se déplaçait en fauteuil roulant, il a tenu à faire une dernière visite.
Direction une prison romaine, en plein cœur de la ville, pour saluer une fois encore les détenus qu’il avait toujours défendus.
Ce jour-là, un évêque lui parle d’un souci urgent : un atelier de pâtes monté par de jeunes prisonniers est au bord de la faillite.
L’hypothèque est trop lourde, les ventes peinent à suivre, et l’avenir du projet est menacé. Le pape, très affaibli, l’écoute attentivement. Il réfléchit quelques secondes, puis lâche dans un souffle : « Il me reste un peu d’argent.«
Ce sont les dernières forces d’un homme qui, jusqu’au bout, a placé les autres avant lui.
Pourquoi a-t-il vidé son compte en banque ?
Ce « peu d’argent », c’était en réalité tout ce qu’il lui restait. Le pape François, qui avait toujours refusé de toucher un salaire en tant que souverain pontife, possédait malgré tout un compte personnel bien rempli.
Et au moment de quitter ce monde, il a tout donné. Pas une partie, pas un pourcentage : tout. Un chèque de 230.000 euros a été signé de sa main pour permettre à cet atelier de continuer d’exister, pour que ces jeunes en détention aient une vraie chance de s’en sortir.
Ce geste, discret mais immense, en dit long sur qui il était vraiment. Ce centre, Casal del Marmo, il l’avait déjà marqué de son empreinte en y lavant les pieds de douze jeunes détenus dès 2013.
Et aujourd’hui, grâce à ce dernier coup de pouce, c’est son héritage qui y continue de vivre. Là-bas, entre les sacs de farine et les machines à pâtes, on se souvient d’un pape qui n’a rien gardé pour lui, pas même un centime.
