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Augmentation des impôts par Michel Barnier : Gérald Darmanin attaque le Premier ministre

Publié par Jeanne Ferry le 18 Sep 2024 à 10:49

Gérald Darmanin était présent ce mercredi 18 septembre 2024 dans les 4V de Télématin sur France 2. L’ancien ministre est revenu sur les récents propos du nouveau Premier ministre, Michel Barnier sur les impôts.

En effet, il a déclaré qu’il souhaitait les augmenter, des propos qui n’ont pas du tout convaincu le membre de l’ex-majorité qui s’est aligné sur l’avis de Gabriel Attal.

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© DR

Gérald Darmanin pas convaincu par les propos de Michel Barnier

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Gérald Darmanin, ancien ministre de l’Intérieur, n’a pas mâché ses mots : hors de question d’augmenter les impôts. Lors d’une réunion avec des députés macronistes ce mardi, il a confié que Michel Barnier, le Premier ministre, avait évoqué cette idée plusieurs fois, sans pour autant être clair sur ses intentions. Mais pour l’homme politique, c’est niet, comme il l’a répété sur France 2 mercredi 18 septembre 2024 dans les 4V de Télématin.

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Pendant son interview, celui qui est aussi député du Nord a affirmé que les macronistes ne soutiendront jamais un gouvernement qui se met en tête de toucher aux impôts. « C’est non négociable », a-t-il martelé.

Et visiblement, il n’est pas le seul à penser ça : Gabriel Attal, qui dirige le groupe de députés Ensemble pour la République, est lui aussi contre cette idée. Tous les deux sont sur la même longueur d’onde et veulent à tout prix éviter que les Français ne soient encore plus ponctionnés.

Un sujet qui doit être éclairci

Gérald Darmanin, désormais ministre de l’Intérieur démissionnaire, s’est d’ailleurs entretenu avec Michel Barnier dans la matinée du mercredi 18 septembre 2024 pour lui demander de s’expliquer sur sa vision politique, notamment sur les hausses d’impôts et l’équilibre du gouvernement à venir.

Même si une source proche d’Emmanuel Macron a laissé entendre que Gérald Darmanin pourrait bien être nommé ministre des Affaires étrangères, l’intéressé, lui, n’a pas l’air pressé.

Sur France 2, il a confié qu’il préférait « retourner au Parlement », tout en précisant qu’il n’était pas fermé à une proposition si le président ou le Premier ministre venaient à lui faire signe.

Bref, si les débats sont tendus en ce moment sur la fiscalité dans le camp macroniste, Gérald Darmanin et Gabriel Attal sont plutôt sur la même ligne. Pas d’augmentation des impôts, point final. Une position qui pourrait bien peser lourd dans les décisions à venir.