Une jeune femme de 21 ans est décédée d’un cancer du col de l’utérus car ses gynécologues refusaient de lui faire un frottis avant 25 ans
Elle apprend qu’elle a un cancer du col de l’utérus
Amber Rose Cliff est décédée le 8 janvier 2017 des suites d’un cancer du col de l’utérus. La maladie fut foudroyante, et s’est étendue à la gorge et aux poumons. Il faut dire que la jeune femme s’est vue refuser un frottis, car elle était trop jeune. L’âge minimum pour bénéficier de ce test est de 25 ans. C’est son frère, Josh, qui a révélé cette information au journal Chronicle Live. Depuis qu’elle était adolescente, Amber souffrait de douleurs au ventre. Sans jamais avoir su qu’une tumeur était en fait en train de se développer à l’intérieur d’elle. Les médecins pensaient qu’il s’agissait simplement de ses hormones, de la pilule ou d’une infection à l’eau. C’est en se rendant à la clinique privée Spire Hospital de Whasington qu’elle a appris, à 21 ans, qu’elle souffrait d’un cancer du col de l’utérus.
Amber n’a parlé de sa maladie à personne
Un choc pour la jeune femme, qui fut obligée de suivre un traitement, ainsi que de faire des séances de radiothérapie et chimiothérapie. Son frère a également révélé qu’elle n’a parlé de sa maladie à personne, ne voulant pas attirer « la sympathie » sur elle. Aujourd’hui, la famille d’Amber se bat pour que les jeunes femmes entre 18 et 25 ans puissent avoir accès aux frottis. Une pétition a même été lancée et sa famille voudrait que l’histoire d’Amber fasse l’objet d’une proposition de loi : la loi Amber. Pour que cela n’arrive plus jamais. Plus de 340 000 signatures ont déjà été récoltées. Mais d’après l’Institut de Recherche du Cancer britannique, permettre ce test aux femmes plus jeunes pourraient faire « plus de mal que de bien ».
Un cas parmi des milliers…
En effet, le docteur Jana Witt explique que la plupart des symptômes ont généralement tendance à disparaître d’eux-mêmes. Et qu’il est peu probable que cela ne se développe en cancer. La mise en place d’un traitement pourrait donc s’avérer inutile. En revanche, Jana Witt invite les femmes à consulter leur médecin en cas de saignement en dehors des menstruations. Ou si cela survient après un rapport sexuel, après la ménopause ou si vous notez tout autre changement anormal. Quoi qu’il en soit, le cas d’Amber n’est probablement pas isolé et aurait pu être évité.