Coronavirus : Furieux, Didier Raoult trouve « foireuse » l’étude qui disqualifie la chloroquine ! (vidéo)

Publié par Romane TARDY le 25 Mai 2020 à 18:09

Une étude américaine a disqualifié l’utilité de la chloroquine face au coronavirus. Ils détruisent alors l’idée phare du directeur de l’IHU de Marseille, Didier Raoult et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas apprécié. Découvrez sa réaction dans la vidéo ci-dessous :

Didier Raoult qualifie une étude sur la chloroquine de « foireuse »

Dans une nouvelle vidéo, le défenseur de la chloroquine, Didier Raoult remet en cause une étude américaine sur son traitement miracle. La publication dans la revue The Lancet de cette étude met à mal le traitement qu’il propose face au coronavirus. Toutefois, elle ne le fera pas changer d’avis, il a constaté l’efficacité de la chloroquine par lui-même. Il ne mâche alors pas ses mots. « Comment voulez-vous qu’une étude foireuse faite avec les big data change ce que nous avons vu? Nous avons fait 10.000 électrocardiogrammes ici chez les malades, qui ont tous été vus par une équipe de cardiologues. Je ne vais pas changer d’avis quels que soient l’étude et le journal » , explique-t-il.

Didier Raoult accuse même les médias de discréditer son traitement : « C’est plus se poser la question s’il existe une dérive des journaux de recherche médicale comparable à la dérive des journaux généralistes dans lesquels la réalité est tordue d’une telle manière que ce qui est rapporté n’a plus rien à voir avec une réalité observable. Rien ne pourra effacer ce que j’ai vu de mes yeux » , a-t-il assuré. Pour prouver qu’il dit vrai, il est prêt à accueillir quiconque voudrait vérifier son travail.

La réponse des chercheurs

Offusqué par les propos de Didier Raoult, Jean-François Bergmann, ancien vice-président de la commission d’autorisation de mise sur le marché à l’ANSM, a tenu à répondre et à assurer la viabilité des recherches. « Il dit moi j’ai vu des malades, mais vous croyez que ceux du Lancet n’existent pas? C’est exactement le même type d’étude sauf qu’elle est beaucoup plus grande. Ce sont des malades qui ont été traités » , défend-il au micro de BFMTV.

« A Marseille ils ont fait du dépistage de gens pour savoir s’ils avaient le Covid-19, ceux qui l’avaient ont été traités, mais c’était des personnes jeunes en bonne santé, le taux de mortalité était plus faible car ils n’étaient pas malades. Chez The Lancet c’est des malades hospitalisés, normal qu’il y ait plus de morts et la chloroquine ne change rien » , poursuit-il. Face à de tels avis opposés, les études devraient se poursuivre.

Source : BFM TV