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Coronavirus : un médecin italien livre un témoignage poignant sur la situation en Italie !

Publié par Salomee le 10 Mar 2020 à 19:00
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L’Italie est le premier foyer européen contaminé par le coronavirus, avec 9172 cas confirmés dont 463 morts, et le deuxième épicentre mondial du virus après la Chine. C’est pourquoi le gouvernement italien a décidé de placer l’intégralité de l’Italie en quarantaine. Guiseppe Conte, Premier ministre italien, a appelé tous les citoyens à éviter les déplacements pour endiguer la maladie. Un médecin italien explique les choix délicats qu’il est obligé de faire au vu du taux élevé de personnes contaminées. Explication dans l’article ci-dessous:

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Ce médecin explique être submergé par le nombre de cas

C’est le branle-bas de combat pour les médecins italiens en charge de soigner les citoyens contaminés par ce virulent virus.

Le docteur Christian Salaroli, anesthésiste-réanimateur en Lombardie vit un calvaire. Il a expliqué ses journées cauchemardesques au quotidien Il Corriere della Sera.

Les cas de contaminés ne cessant d’augmenter, les médecins n’ont pas d’autres choix que de soigner « en fonction de l’âge et de l’état de santé, comme dans les situations de guerre »

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Pour lui, ce virus est risqué. Il existe de véritables raisons de s’inquiéter. En effet, selon les dires de ce spécialiste : « dire qu’on ne meurt pas du coronavirus est un mensonge qui me remplit d’amertume » . À en croire son témoignage, le coronavirus semble être une véritable bête noire. 

Conséquence : faute de personnel et d’infrastructures, les médecins italiens n’ont pas d’autres choix que de faire une sélection. En effet, les personnes touchées gravement ont besoin d’accéder à une réanimation mécanique. C’est à partir de ce moment que les docteurs vont choisir les prioritaires. 

Selon Ouest France, les patients, atteints d’une pneumonie virale en phase d’insuffisance respiratoire aiguë, sont d’abord placés sous ventilation non invasive (port d’un masque à oxygène).

« c’est une première étape, mais après quelques jours nous sommes obligés de choisir. Comme il y a malheureusement une disproportion entre les ressources hospitalières, les lits en réanimation et les malades en stade critique, tout le monde ne peut pas être intubé«  .

Des critères de sélection apparaissent

« On décide en fonction de l’âge et l’état de santé. Si une personne entre 80 et 95 ans a une grave insuffisance respiratoire, il est vraisemblable qu’on ne poursuivra pas. Si elle a une insuffisance multi-organique, de plus de deux ou trois organes vitaux, cela signifie que son taux de mortalité est de 100 %. C’est perdu » .

Selon le médecin, certains de ses collègues ne supportent plus cette situation déplorable. Ils ont l’impression de devoir « décider du sort d’un être humain » .

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En ce qui concerne la décision du gouvernement de placer les Italiens en quarantaine, il la trouve assez justifiée mais trop tardive.

Son conseil est de véritablement s’enfermer afin d’éviter au maximum les risques de contaminations: « rester chez soi, rester chez soi. Je ne cesse de le répéter. Je vois trop de gens dans la rue, vous n’avez pas idée de ce qui est en train de se produire » .

Ce témoignage glace le sang. En attendant, le corps médical fait un travail d’exception pour essayer, tant bien que mal, de soigner le maximum de personnes contaminées.

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