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Scandale en Inde : des femmes subissent de force des ablations de l’utérus pour être plus « productives » au travail

Publié par Coralie le 20 Juin 2019 à 16:00

En Inde, on découvre que les femmes se font retirer l’utérus. Cette procédure exercée contre leur grés leur permettrait d’être plus productives au travail. Les coupeuses de canne à sucre sont les plus concernées par cette procédure, en particulier celles travaillant à l’Est de Bombay à Beed, dans les plantations du Marathwada.

Ces femmes auraient subi des hystérectomies, une opération chirurgicale permettant d’enlever l’utérus. Cette information a été révélée par le site Firstpost :  « Au mois d’avril, une ONG du nom de Tathapi a tiré la sonnette d’alarme après avoir eu vent d’un nombre disproportionné d’hystérectomies dans le district de Beed » . Après avoir révélé au grand public cette information, la polémique s’est propagée. Cela a ainsi permis de dévoiler au grand jour cette pratique.

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L’enquête révèle des éléments stupéfiants

Après cette découverte des autorités locales, certaines informations aberrantes ont été dévoilées. En ce qui concerne les raisons de ces pratiques, cela serait notamment pour stopper les règles des femmes. Sans leurs menstruations, les ouvrières pourraient donc travailler sans interruption. De plus, le corps médical, complice dans cette affaire, devait persuader les femmes de subir l’opération. Ils justifiaient notamment argument que l’ablation était efficace pour lutter contre le cancer du col de l’utérus.

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Un nombre indécent de femmes opérées

Le gouvernement régional avait déjà réalisé deux enquêtes de terrain en 2018. Le résultat est impensable : 36 % des femmes travaillant dans les champs ont été opérées. Habituellement, la moyenne ne s’élève qu’à 3,2 % dans tout le pays. Depuis le début de l’année 2019, la situation ne s’est pas améliorée. Entre janvier et juin, déjà 21 % des travailleuses ont subi une ablation de l’utérus. En 4 ans, cela représente 4 500 opérations, rien qu’à Beed. Les chiffres ne cessent d’augmenter chaque année, et ce même si cette procédure est largement critiquée dans le reste du monde.

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