Quel est donc cet étrange virus qui frappe actuellement la Chine ?
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Ce lundi, la Chine a annoncé un troisième décès dû à ce mystérieux virus qui frappe actuellement le pays. En tout, 140 cas ont été répertoriés, possédant de grandes similitudes avec le Sras. L’inquiétude est donc croissante, à seulement quelques jours du Nouvel An Chinois.
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Un nouveau type de coronavirus
Ce virus qui touche actuellement la Chine est en réalité un nouveau type de coronavirus. C’est une grande famille qui contient un grand nombre de virus et qui peut provoquer des maladies assez classiques comme le rhume, mais d’autres bien plus graves, comme le Sras (syndrome respiratoire aigu sévère).
Entre 2002 et 2003, ce virus très contagieux a tué 650 personnes, à Hong-Kong et en Chine continentale. Ses symptômes ressemblent fortement à ceux de la pneumonie avec une fièvre très élevée et différents problèmes respiratoires. D’ailleurs, à l’aéroport de Hong-Kong, nombreux sont les passagers à s’inquiéter de l’évolution de ce virus. « Nous avons eu une épidémie de Sras à Hong Kong en 2003, avec des centaines de morts. Et ce virus ressemble à celui du Sras, donc je suis inquiet », a raconté un hongkongais.
Nouveau décès en Chine
Un troisième décès en Chine
Ce lundi, la Chine a déclaré un nouveau décès suite à ce virus. 17 nouveaux cas ont été recensés dimanche, dont trois sont considérés comme « graves ». D’après des scientifiques d’un centre de recherches de l’Imperial College à Londres, les personnes contaminées sont bien plus importantes que le chiffre officiel. Pour eux, 1 723 personnes serait un chiffre bien plus cohérent. Venu de Wuhan, le virus aurait aussi fait des victimes à l’étranger, comme au Japon.
Afin d’éviter toute autre contamination, de nombreux pays ont pris des mesures de précaution. Aux Etats-Unis, toutes les personnes venues de la zone contaminées, seront examinées à l’aéroport. « Nous examinons les passagers arrivant aux Etats-Unis depuis Wuhan, parce que nous voulons détecter ce virus rapidement. Le plus tôt nous détectons le virus, le mieux nous le comprendrons, et le mieux nous pourrons protéger la population », a expliqué Nancy Messonnier, directrice du centre américain pour l’immunité et les maladies respiratoires.
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