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Un nouveau virus identifié en France : faut-il s’inquiéter ?

Publié par Elodie Gros-Désir le 03 Mai 2024 à 19:01

Un nouveau virus a été identifié en France. Il s’agit d’une fièvre hémorragique communément appelée fièvre de Lassa.

Un virus détecté dans le Val-de-Marne

Virus endémique de l’Afrique de l’Ouest, la fièvre de Lassa a été détectée en France. Dans le Val-de-Marne plus exactement. Selon les informations du Parisien, le patient se porte bien, mais une enquête épidémiologique est tout de même en cours.

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D’ordinaire présent au Bénin, au Mali, au Libéria, en Sierra Leone ou encore au Nigeria, la fièvre de Lassa a fait 20 morts en l’espace d’une semaine mi-avril.

On sait par ailleurs qu’il s’agit d’une zoonose. Virus transmissible à l’homme par l’animal. Il peut se transmettre de deux façons : soit par contact avec des aliments ou des produits ménagers contaminés par des excréments et les urines du Mastomys, ou encore de l’homme à l’homme. Ce, par contact direct des sécrétions organiques.

Un nouveau virus détecté en France

80 % des personnes contaminées sont asymptomatiques

Pas de panique cependant, si les chiffres peuvent paraître impressionnants (5 000 à 6 000 décès par an), la plupart des personnes infectées sont asymptomatiques. 80 % plus exactement.

La durée d’incubation du virus varie de 2 à 21 jours et les symptômes sont les suivants : fièvre, faiblesse généralisée, céphalées, irritation de la gorge, vomissements, diarrhée, toux, douleurs thoraciques, musculaires et abdominales. Toutefois, une infection sur cinq entraîne « une atteinte sévère de plusieurs organes comme le foie, la rate et les reins », cite Le Parisien. Dans les cas sévères, elle peut provoquer des œdèmes ou l’apparition de signes hémorragiques.

Dangereuse pour les femmes enceintes, elle l’est notamment en fin de grossesse. Selon les informations de l’OMS, dans 80 % des cas survient le décès de la mère et/ou du fœtus. Pour l’heure, il n’existe pas de vaccin contre la fièvre de Lassa. Un traitement peut être administré, mais seulement au début de l’infection. Or, il s’agit d’une décision difficile, puisque les symptômes du virus rappellent ceux d’autres fièvres hémorragiques comme Ebola.