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Si vous avez joué à Pokémon pendant votre enfance, vous avez sûrement un cerveau différent des autres

Publié par Axel le 09 Mai 2019 à 5:00

Une étude récente a montré que jouer à Pokémon pendant l’enfance pouvait fortement impacter le cerveau humain. Les joueurs ont en effet dédié une partie de leur cerveau à la reconnaissance de ces petites créatures.

 

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Vous avez dédié une partie de votre cerveau aux Pokémon si vous y avez joué

Cette étude au caractère plutôt insolite nous vient des Etats-Unis et plus précisément de la prestigieuse école de Stanford. Publiée dans la revue Nature, elle nous indique que la franchise Pokémon a pu laisser une trace indélébile dans le cerveau de ses joueurs. En effet, l’activité cérébrale devant une photo d’un Salamèche n’est pas la même selon qu’on ait joué au jeu pendant l’enfance ou non.

Pour cela, les chercheurs de l’université ont réuni 11 sujets ayant joué au jeu vidéo japonais pendant leur enfance et 11 parfaits débutants dans le monde des Pokémon. Pour s’assurer du niveau de chacun, ils ont été soumis à un test de connaissance autour des créatures issues de la première génération. Histoire de s’assurer que chaque participant était bien à sa place. Une fois cela fait, venait le temps de l’expérience à proprement parler.

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pokemon

Une étude américaine autour des liens entre cerveau humain et Pokémon

L’expérience était simple. Chaque sujet découvrait des images des 150 Pokémons d’origine pendant que les scientifiques analysaient leur activité cérébrale. Et les deux groupes n’ont pas eu la même réaction. Alors que les non-initiés n’avaient aucune réaction particulière, les résultats étaient tout autre pour les passionnés de la saga.

Chacun des 11 sujets fans de Pokémon ont vu la même zone de leur cerveau s’activer. Et plus particulièrement celle du sillon occipito-temporal. Cette partie du lobe temporal est particulièrement utilisée dans le processus de mémorisation et de la reconnaissance des objets. Ainsi ce résultat suggère que grandir avec les jeux de la licence a fait évoluer le cerveau de ces 11 participants pour développer une zone dédiée à la reconnaissance des Pokémons.

Il s’agit d’un fait intéressant quand on le met en parallèle d’une autre étude. Menée par des chercheurs à Harvard, elle suggérait le principe suivant. Plus nous sommes exposés tôt à un sujet dans nos vies, plus nous avons de chances de lui consacrer une zone dans notre cerveau. En tout cas, les chercheurs de Stanford ont bien prouvé une chose : la licence Pokémon est sûrement l’une de celles qui aura le plus marqué ces dernières générations.

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