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Affaire Mazan : L’un des accusés déjà condamné pour le viol de sa fille

Publié par Elodie Gros-Désir le 15 Oct 2024 à 19:01

Mohamed R., l’un des 51 accusés du procès des viols de Mazan a déjà été condamné en 1999 pour viol sur sa fille de 14 ans.

Procès des viols de Mazan : nouvelles révélations chocs

Nouvelle semaine de procès. Alignés face à la cour, les cinquante-et-un accusés attendent avec appréhension l’évocation de leur cas. Ce lundi, c’est au tour de Mohamed R. de faire face au juge et aux avocats. Le septuagénaire, résidant à La Rochelle, est soupçonné de s’être rendu sur l’île de Ré dans la nuit du 6 au 7 mai 2019 pour violer Gisèle Pélicot.

La vidéo du jour

Cependant, une mention sur son dossier attire l’attention du juge. En effet, ce dernier n’en est pas à son coup d’essai. En 1999, Mohamed R. a été condamné à cinq ans de prison ferme par la cour d’assises de Gironde. La raison ? Il est reconnu coupable d’avoir violé sa fille de 14 ans. Les faits se sont déroulés en 1991 à Mérignac (Gironde).

Devant la cour, l’accusé clame son innocence et dénonce une peine « incompréhensible et injuste ». Selon lui, aucun doute : il est victime d’une manipulation perverse de son ex-compagne. Il ira jusqu’à demander une révision de son procès qui lui sera refusée par la commission de révision des condamnations pénales.

Mohammed R. : un accusé des viols de Mazan déjà condamné pour viol
© RTBF

Un accusé qui se positionne en victime

Lors de son interpellation dans l’affaire des viols de Mazan, Mohamed R. nie catégoriquement les faits. Des contestations qui prendront fin après la diffusion d’une vidéo de 37 minutes intitulée « Momo île de Ré ».

L’accusé adopte alors une défense étonnante. Il assure, qu’au même titre que Gisèle Pélicot, il est victime. D’ailleurs, il ne s’agit pas d’un viol parce qu’il n’a pas forcé la victime et avait le consentement de son époux. Il affirme ne pas se sentir coupable, car il aurait été manipulé par Dominique Pélicot qui aurait évoqué un plan à trois sur Coco.fr.

Quand on lui oppose un contre-argument : en effet, Gisèle Pélicot ne bougeait pas durant les 37 minutes de vidéo, il répond simplement qu’il la pensait « ivre » au moment des faits.