Choc : des salariées sont contraintes de s’habiller sexy en visioconférence !

Publié par Lucie le 26 Juil 2020 à 6:02

Au Royaume-Uni, un grand nombre de salariées ont subi des demandes sexistes en télétravail de la part de patrons. Ils exigent des tenues « sexy » et plus de maquillage », selon une étude publiée jeudi par un cabinet d’avocats.

Des salariées victimes de sexisme

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Même en télétravail le sexisme perdure. Depuis le début du confinement, plus de 35% des femmes interrogées ont déjà fait l’expérience d‘au moins une demande à caractère sexiste au Royaume-Uni. Même si certains pouvaient espérer que le télétravail limiterait ce genre de comportements déplacés, il n’en est rien selon cette étude. Elle estime que le sexisme a trouvé de nouveaux moyens, plus judicieux, pour se développer en ligne. Selon l’étude plus de 34% des femmes interrogées se sont vu demander par leurs supérieurs hiérarchiques de porter plus de maquillage ou de se coiffer plus. De plus, 27% se sont vu demander de s’habiller de manière « plus sexy ou provocante ».

Aujourd’hui, les réunions en visioconférence sont devenues incontournables dans le travail à distance. Alors les patrons justifiaient ces demandes pour aider à gagner de nouveaux contrats ou faire plaisir à l’équipe ou aux clients. La plupart des femmes n’ont pas signalé ces demandes auprès du département des ressources humaines et un quart d’entre elles ont accepté de changer leur apparence par peur de conséquences négatives pour leur carrière.

2 000 femmes et hommes interrogés

Le cabinet d’avocats Slater and Gordon, l’un des plus gros au Royaume-Uni est spécialisé notamment dans la défense de consommateurs, a interrogé au total 2 000 hommes et femmes pour cette étude. Danielle Parsons, avocate chez Slater and Gordon souligne : « Il est extrêmement décevant que nous ayons encore ce type de conversation en particulier à un moment où les femmes jonglent entre de multiples tâches à la maison et peuvent également être responsables de la garde d’enfant. Ce type de comportement archaïque ne doit pas exister dans un monde du travail moderne ».