Marseille : Un homme tabassé violemment pendant sa garde à vue
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Dans la nuit de lundi à mardi 24 août, un homme de 29 ans a été roué de coups durant sa garde à vue, au commissariat Noailles, à Marseille, dans le 1er arrondissement. Il est dans un état très critique à l’hôpital. Le suspect est celui qui partageait sa cellule, avec lui.
Un homme retrouvé dans un état critique à Marseille
Un homme de 29 ans avait été placé en garde à vue dans un commissariat du 1er arrondissement de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône. Mais, ça ne s’est pas passé comme prévu : l’homme a été passé à tabac dans sa cellule. Il avait été interpellé plus tôt, lundi – à 4h35 – pour un vol dans un bateau, rébellion et outrage envers personnes dépositaires de l’ordre public.
L’homme est dans un « état désespéré » : il a donc été admis en réanimation et placé dans un coma artificiel à l’hôpital de la Timone. D’après le communiqué de la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, à l’heure d’aujourd’hui, le pronostic vital est toujours engagé.
Les policiers ont appelé les marins-pompiers de Marseille pour le motif suivant : « malaise« . Ils sont arrivé à 10h40, a annoncé le communiqué du parquet. Les faits seraient donc répartis dans un intervalle de 6 heures, mais le parquet n’a pas donné plus d’informations sur l’étendue et la nature des blessures du jeune homme.
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Les policiers dans l’histoire
D’après les policiers, toutes les cellules étaient déjà occupées : l’homme ne pouvait donc pas être isolé. Il a été placé avec un homme de 37 ans. D’après la chaîne locale France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’auteur des faits serait ce même homme.
Ce dernier avait lui, était interpellé pour des faits de dégradation. Il a été par la suite, hospitalisé sous contrainte car son état n’était pas compatible avec une garde à vue. Une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide volontaire.
Les policiers se sont « rendus compte » que le mis en cause de 29 ans ne dormait pas : il était inconscient. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a ouvert une enquête administrative pour « non-assistance à personne en danger« , d’après des informations obtenues de franceinfo. L’enquête dira si les policiers auraient pu aider l’homme agressé.
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