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Scandaleux : ce lycéen est menacé d’expulsion à cause de sa coupe de cheveux ! (Vidéo)

Publié par Tom le 23 Jan 2020 à 14:30
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À Houston, aux États-Unis, DeAndre Arnold est menacé d’expulsion par son lycée s’il ne vient pas à couper ses dreadlocks, jugées « trop longues » par le personnel de son établissement scolaire. Découvrez sa coupe de cheveux dans la vidéo ci-dessous :

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LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Une coupe de cheveux traditionnelle

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Depuis les vacances de Noël, DeAndre, 18 ans, ne peut plus mettre un pied dans son lycée à cause de ses dreadlocks jugées « trop longues » . Si le jeune homme a toujours porté cette coiffure traditionnelle des rastas, le personnel de son établissement a jugé que cette coupe contrevenait au code vestimentaire en vigueur. Si l’adolescent ne coupe pas ses dreadlocks, il ne pourra même pas assister à la remise des diplômes de son lycée en fin d’année, a prévenu son école Barbers Hill ISD. Jugé polémique et raciste, cet événement fait réagir la communauté afro-américaine au Texas, état connu pour être davantage républicain et qui a voté majoritairement Donald Trump en 2016.

Une situation qui fait réagir

Très affecté par la situation, DeAndre s’est confié au site Click 2 Houston. Il explique qu’il arbore cette coiffure depuis l’âge de 10 ans pour honorer sa famille et sa culture, lui qui est originaire de Trinidad-et-Tobago, une île située au nord de l’Amérique du Sud, proche du Vénézuela. La famille Arnold s’est rendue au conseil d’administration de l’établissement scolaire du jeune homme ce lundi, accompagnée de militants anti-racistes. « Ce code vestimentaire a été créé par des Blancs pour des Blancs, et il est préjudiciable aux corps noirs« selon Ashton Woods, militant du mouvement Black Lives Matter. De son côté, le personnel de lycée s’est également exprimé à ce sujet : « Aucun point du code vestimentaire n’interdit les tresses africaines ou une autre coiffure permettant de s’attacher les cheveux. Notre politique limite la longueur, c’est comme cela depuis 30 ans » , assure Greg Poole, directeur de Barbers Hill.

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Si cette affaire n’a pu être résolue, la famille et les militants ne comptent pas s’arrêter là, comme en témoigne la mère de DeAndre : « Nous sommes ici pour DeAndre, mais c’est plus que cela. Il s’agit de tous les autres DeAndres qui pourraient passer par Barbers Hill » . À travers ce combat, ils souhaitent dès lors aider tous les possibles lycéens noirs à vivre comme ils l’entendent à Barbers Hill.

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