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Le neveu de Brigitte Macron abat 56 arbres pour y édifier une maison avec une piscine, le projet ne passe pas

Publié par Andri R le 14 Oct 2024 à 9:03
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Le projet de Jean-Alexandre Trogneux, neveu de Brigitte Macron, provoque la colère des résidents de Touquet-Paris-Plage. Il veut construire une superbe maison avec piscine dans l’allée des Roses. Mais pour y parvenir, il doit abattre 56 arbres sur une surface de 2 900 mètres carrés ! S’ensuit une poursuite judiciaire qui attire l’attention de tous les internautes !

Jean-Alexandre Trogneux en pleine polémique

Jean-Alexandre Trogneux est le neveu de Brigitte Macron, la Première dame de France. Il est également impliqué dans la gestion de la célèbre chocolaterie familiale Trogneux, située à Amiens. Cette entreprise, fondée en 1872, est connue pour ses spécialités sucrées, notamment les macarons d’Amiens.

En 2021, Jean-Alexandre a également été mentionné dans les médias lors d’une agression contre son fils, Jean-Baptiste Trogneux, par des manifestants anti-gouvernementaux devant la chocolaterie. Cet incident a révélé les pressions et les attaques auxquelles la famille peut être exposée en raison de sa proximité avec le pouvoir politique.

Mais plus récemment, le neveu de Brigitte Macron s’est retrouvé sous le feu des projecteurs à cause d’un projet immobilier qui fait débat. Il est sous le feu des critiques pour avoir abattu une cinquantaine d’arbres pour faire construire une maison avec piscine.

A-t-il le droit d’abattre tous ces arbres ?

Un projet immobilier comme celui de Jean-Alexandre Trogneux suscite souvent des discussions au sein du voisinage. Il faut dire que la surface qu’il veut occuper est loin d’être négligeable ! De plus, s’il veut découper autant d’arbres, cela risque de nuire à la biodiversité sur place. Ainsi, ses futurs voisins sont peu accueillants à son égard !

Pour stopper ce projet, les résidents de Touquet-Paris-Plage se rendent au tribunal administratif de Lille. Ils tentent un recours contre l’autorisation du propriétaire afin d’arrêter les travaux. Néanmoins, la justice a tranché en faveur de Jean-Alexandre ! Selon leurs dires, les autorités ont déjà étudié la question concernant la survie des arbres sur place.

Arbres Jean-Alexandre

Dans un premier temps, la justice ne trouve « pas de doute sérieux quant à la légalité » de son permis de construire. Aussi, le maire du Touquet déclare : « L’abattage des arbres concernés a été décidé en raison de leur état sanitaire qui ne permettait plus de garantir leur maintien en sécurité ». Il semblerait donc que les inquiétudes des voisins n’aient pas lieu d’être !

Des actions en faveur de l’environnement !

Le cas de Jean-Alexandre Trogneux met en lumière un débat notable. Il s’agit de comment trouver l’équilibre entre la protection de l’environnement et le développement urbain ! Pour sa part, le propriétaire est conscient des implications de son projet. D’où son initiative de faire quelques modifications afin de compenser sa décision d’abattre les 56 arbres.

Déjà, il compte bien réduire les conséquences sur les parcelles des autres personnes. Mais surtout, il veut planter de nouveaux arbres afin de minimiser l’impact environnemental de la construction de sa maison. Ainsi, la ville va bénéficier de 86 nouveaux arbres dans un avenir assez proche. D’après le communiqué venant de la mairie : « Ces choix illustrent la volonté de la ville de concilier développement urbain et préservation de la biodiversité ».

Arbres Allee des Roses

Même avec toutes ces mesures, le voisinage ne semble toujours pas content de la situation. Outre l’abattage des arbres, ils ont également peur que la nouvelle résidence dénature l’allée des Roses. En effet, ils tiennent à préserver la tranquillité de la localité et ses espaces verts. C’est d’ailleurs là que cette ville balnéaire tient sa réputation !

Comment trancher entre le bien des arbres et les avantages de l’urbanisme ?

Le projet immobilier de Jean-Alexandre Trogneux n’est pas le seul à faire parler de lui. Il y en a beaucoup d’autres en France qui suscitent des débats quant à la meilleure manière de préserver l’environnement. Mais celui-ci est devenu une sorte de symbole en raison de sa popularité.

Arbres urbanisme environnement

D’autres chantiers non moins importants pourraient voir le jour après celui-ci. Ce qui provoque l’inquiétude des résidents de la ville balnéaire. Toutefois, le fait est que la justice a déjà tranché sur la décision ! Cela veut dire que tout projet similaire à celui-ci doit prendre en compte la préservation des arbres.