Un animal disparu en France depuis plus de 150 ans refait surface !

Publié par Romane TARDY le 21 Jan 2020 à 12:00

Dans la région lilloise, des preuves de l’existence d’un castor d’Europe ont été retrouvées. Le rongeur, paisible et discret, avait disparu de la région du Nord depuis plus de 150 ans mais il est revenu tailler des troncs d’arbre. Découvrez ce petit animal dans la vidéo ci-dessous :

Cela fait six mois que le bureau d’études en biodiversité Rainette, situé à Valenciennes, surveille de près la présence animale dans l’Avesnois près de Lille. Il recherche notamment des castors d’Europe, une espèce disparue de la région depuis 150 ans. Aucun doute : ils sont bien de retours ! Une vingtaine de troncs d’arbres ont été retrouvés taillés en crayons, annonce la Voix du Nord. L’adresse exacte du lieu de rencontre ne sera pas donnée pour protéger l’espèce. « Voilà six mois que nous travaillons sur les indices de présence et l’Office français de la biodiversité a confirmé qu’il n’y avait pas de confusion possible » , explique Maxime Ruyffelaere, le gérant du bureau d’études en biodiversité Rainette.

Le Castor d’Europe revient vivre dans la région lilloise

Le castor d’Europe avait petit à petit disparu du territoire français à cause de la chasse intensive pour sa viande et sa fourrure. On aurait pu croire à sa réapparition en 2007 mais l’animal n’a fait que passer et ne s’est finalement pas installé en France. Aujourd’hui il semble avoir retrouvé son habitat dans la région lilloise. « Aujourd’hui, on parle de véritables installations » , précise Arnaud Boulanger, expert en mammifères au Groupement ornithologique et naturaliste du Nord.

En 1990, le castor d’Europe avait été réintroduit en Belgique après avoir été illégalement capturé en Allemagne. Redescendu à travers différents canaux, il serait descendu aujourd’hui jusqu’à la région lilloise. Cette espèce vit la nuit, n’attise pas les maladies et purifie l’eau. Il protège aussi d’autres espèces, un vrai avantage pour la biodiversité de la région. Il faut alors accepter de revivre avec eux et ne pas leur donner l’image négative que l’on donne à d’autres animaux comme le ragondin ou encore le rat musqué.