Banques : ces révélations qui prouvent que votre argent n’est pas en sécurité…
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Une étude de la cybersécurité a analysé près de 60 banques de détail en Europe. Elle révèle des écarts conséquents dans les moyens mis en oeuvre par les différentes banques en matière de protection face aux risques de cyber-attaques.
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Les banques françaises sont mauvaises en cybersécurité
Depuis la crise sanitaire, les particuliers ont été victimes de multiples tentatives d’arnaques ou d’hameçonnage. Alors, les banques n’ont pas été épargnées par ces attaques. Une étude a été réalisée par D-Rating. Elle fait le point sur les moyens mis en place par 60 banques de détail.
Huit établissements français ont été évalués. Arkea, la Banque Populaire, la BNP Paribas, la Caisse d’Epargne, le Crédit Agricole, le Crédit Mutuel, Orange Bank et la Société Générale ont de mauvais résultats.
En matière de protection des accès aux canaux digitaux, le résultat des banques françaises est bien en dessous de la moyenne des autres établissements. Ce constat est aussi bien valable pour les sites web que pour les applications.
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Les néobanques bien protégées
Bien que les banques françaises soient en bas du classement, les banques de la zone rhénane sont les plus performantes. Et surtout celles situées en Suisse. L’étude indique : « Les néobanques offrent en moyenne un niveau de protection plus important que les banques de réseau sur le canal web, mais pas sur le canal app. »
L’étude avait été réalisée durant la crise sanitaire, entre le 1er mars et le 11 mai. De plus, étude précise qu’en termes financiers, le coût total de ces attaques est difficile à établir. En 2018, leur impact sur l’économie mondiale « était estimé entre 45 et 654 millards de dollars US. »
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