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« Il faudra accepter de se retrousser les manches » : après l’épidémie, la reprise du travail va être violente

Publié par Justine le 23 Avr 2020 à 19:33
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Une fois l’épidémie du Coronavirus derrière nous, il va falloir reprendre la route du travail. Reprendre son activité après 2 mois de confinement ne va pas être une tâche facile, c’est pourquoi Bruno Retailleau prépare les Français à ce qui les attend.

Coronavirus : reprise du travail

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Les dégâts du Coronavirus

Le Président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau commence à partager les directives pour une reprise prochaine du travail. Pour compenser l’impact économique causé par le Coronavirus, les Français vont devoir « accepter de travailler jusqu’à 37 heures par semaine, c’est-à-dire aux alentours de 1 700 heures à l’année avec un quota d’heures supplémentaires autour de 300 heures » et ce, pendant 1 an, déclare-t-il sur France Inter.

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Il poursuit : « Il faudra accepter de se retrousser les manches pour pouvoir gagner plus, travailler plus. Ça veut dire sortir du mensonge asséné aux Français depuis des années, en leur faisant croire qu’en travaillant toujours moins, on pouvait garder des services publics de très grande qualité, et qu’on pouvait améliorer son niveau de vie ». Ainsi, les travailleurs ont la lourde charge de remettre l’économie à un niveau acceptable. En effet : « On perd environ 2 milliards par jour. Cette destruction de richesses va durer : je ne pense pas qu’on retrouve le niveau de richesses actuel avant au moins dix ans ».

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Sortir de l’épidémie de Coronavirus

Le 11 mai marque le début du déconfinement progressif, mais le Président des Républicains semble avoir de gros doutes quant à la gestion de la crise par le gouvernement. Selon lui, « Nous ne serons pas prêts parce que le gouvernement n’a pas encore compris quelle est la nature de cette pandémie : si on veut lutter efficacement, sortir du confinement, il nous faut une stratégie autrement plus offensive ».

Autrement dit, il demande le dépistage massif de la population afin d’isoler les malades et la généralisation du masque. Ce dernier point est largement préconisé par l’Académie Nationale de Médecine dans le communiqué du 22 avril, « Aux masques citoyens ! ».

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Bruno Retailleau estime que « Tant qu’on n’aura pas le vaccin, nous serons contraints de vivre avec le virus, on ne peut pas bloquer toutes les activités humaines ».

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