Impôts : La baisse promise par le gouvernement en danger ?
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La crise économique n’en est qu’à ses débuts. Le gouvernement s’était pourtant engagé à une baisse des impôts pour 2020. Va-t-il pouvoir tenir ses promesses au vu de la situation ?
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A l’été 2019, Bercy avait annoncé une baisse de l’impôt sur le revenu de 5 milliards d’euros pour les ménages. Le taux d’imposition de la première tranche devait baisser de trois point, soit un gain moyen de 350 euros par foyer. Ce geste considérable est-il encore possible avec la crise économique et quand le déficit de l’Etat dépasse les 100% du PIB?
La baisse des impôts devrait être maintenue
Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, avait précisé fin mars, au Parisien, que « la baisse de l’impôt sur le revenu n’est pas remise en cause. Il faut éviter les systèmes shaddokien : donner de l’argent pour le reprendre en impôts, ça créé des tuyaux et déresponsabilise une partie de l’activité économique » , avait-il ajouté. De même, comme la promis Emmanuel Macron, la taxe d’habitation doit progressivement disparaître pour une grande partie des foyers. Le Président estime cette taxe injuste car elle est indexée à la taille de la propriété plus qu’au niveau de revenu. Sur le sujet, Gérald Darmanin ne revient pas non plus sur ses positions. Il a aussi assuré que le gouvernement sera en mesure de gérer le chômage partiel même s’il dépasse le montant initial prévu des 8,5 milliards d’euros.
Rien est certain ?
Toutefois, les conséquences économiques de cette crise sont encore difficiles à évaluer. En effet, comme l’a déclaré Edouard Philippe « nous nous installons dans une crise qui va durer » . Le retour de certaines activités est encore incertain. On ne sait quand les restaurants vont rouvrir ou quand le service aérien va pouvoir reprendre à temps plein. Par ailleurs, la méfiance des Français pourrait ralentir la relance économique. Il n’est pas possible de savoir quand ils reprendront leur consommation normale. De nombreuses incertitudes résident donc encore. On espère que le gouvernement ne changera pas son fusil d’épaule sur la question des impôts.
Source : Le Parisien
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