LinkedIn dévoile son top des 25 métiers les plus recherchés en 2024

Publié par Killian Ravon le 20 Jan 2024 à 6:03

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LinkedIn a dévoilé une étude exclusive le 17 janvier dernier. Cette étude révèle les 25 métiers qui connaîtront la plus forte croissance d’ici 2024 en France.

Tour d’horizon détaillé des professions stars de demain et des grandes tendances qui dessinent le marché de l’emploi !

Des perspectives dans de nombreux secteurs, malgré les menaces sur l’économie

Ces prévisions LinkedIn tombent dans un contexte économique incertain, avec des nuages qui s’accumulent sur la croissance mondiale en 2023 et 2024. Entre inflation galopante, remontée des taux d’intérêt, envolée des prix de l’énergie et risque de récession, le climat s’assombrit nettement.

Pour autant, le marché de l’emploi devrait rester dynamique dans les années à venir sur un certain nombre de filières stratégiques. Certains domaines comme la tech, le digital, la data, le marketing, la formation ou même les métiers de niche créatifs recruteront massivement. Sans parler de secteurs faisant face à des défis majeurs comme la transition énergétique, la cybersécurité ou la santé.

Bref, les besoins des entreprises devraient continuer de tirer la demande dans des métiers très variés allant du commerce à l’éducation, en passant par la finance, la communication ou le conseil. Nous allons analyser tout cela en détail !

Des postes commerciaux et marketing en plein boum

Sans grande surprise, les fonctions commerciales et marketing arrivent en force dans le top 25 de LinkedIn. Ces familles de métiers avaient déjà le vent en poupe depuis plusieurs années, mais la tendance devrait encore s’accentuer.

Pour la première place, on retrouve le poste de responsable d’affaires. Avec la reprise économique espérée en 2023/2024, les entreprises prévoient d’investir massivement pour relancer les ventes et développer leurs parts de marché. Elles rechercheront donc des commerciaux aguerris pour déployer les plans de titre sur le terrain et booster le chiffre d’affaires. Fini le temps de la frilosité, il s’agira d’être offensif !

Autre fonction commerciale très prisée : le chief revenu officer ou le directeur des revenus. Celui-ci arrive en 4e position dans ce classement. Sa mission stratégique ? Piloter l’ensemble des leviers marketing et commerciaux pour maximiser les profits de l’entreprise. Le technicocommercial (11e) est aussi un profil qui grimpe avec sa double casquette technique et commerciale. Ce professionnel est capable de vendre des produits complexes nécessitant une expertise technique approfondie.

Côté marketing et communication, le growth marketing manager (6e) voit également ses missions exploser. Son objectif : accélérer l’acquisition de nouveaux acheteurs en déployant des campagnes novatrices, notamment sur les canaux digitaux et les réseaux sociaux. Même frénésie pour le customer success manager (19e), chargé lui de fidéliser les consommateurs sur le long terme et de développer la valeur vie client.

Bref, que cela soit en amont pour conquérir des parts de marché ou en aval pour les conserver, les profils commerciaux et marketing seront plus que jamais convoités.

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La Tech et le digital en pole position

Autre grande tendance qui se confirme : la montée en puissance des métiers du tech et du numérique. Portés par le développement de l’intelligence artificielle, du big data, de la cybersécurité ou encore du cloud et du Saas, les entreprises auront besoin de compétences pointues dans ce domaine pour pousser leur transformation digitale.

Le métier d’architecte de cybersécurité (7e) voit ainsi ses missions croitre face à la recrudescence des cyberattaques et des scénarios de hacking. Son rôle ? Protéger les SI, les réseaux et les objets connectés pour préserver les données stratégiques de l’organisation. Autre expert très recherché : l’ingénieur en intelligence artificielle (23e). Avec des possibilités qui explosent dans tous les domaines, l’IA continue de fasciner les directions de métiers qui s’efforcent à l’intégrer pour optimiser leurs opérations.

Mais le renseignement n’est pas en reste, avec un besoin croissant d’experts capables de l’exploiter. Les datas scientists (15e) et autres responsables de la gestion des données (20e) sont ainsi très convoités. Leur mission ? Extraire des insights bizness et des indicateurs décisionnels de toutes les informations massives générées en interne ou en externe par l’entreprise. L’analytique exploratoire et prédictive a le vent en poupe !

Bref, le numérique continuant à irriguer tous les services et tous les processus des organisations, les spécialistes Tech et datas Talent ont encore de beaux jours devant eux.

Des métiers créatifs dynamisés par l’audiovisuel et le contenu

Le secteur de l’audiovisuel et du contenu est également pourvoyeur de postes sur des fonctions créatives très spécialisées. Ces niches profitent à plein de l’explosion du streaming vidéo (SVOD) et de la production multimédia.

C’est flagrant avec le poste très niché de lighting artist (24e) ou artiste lumière dans les studios de cinéma d’animation, d’effets spéciaux 3D ou de jeux vidéos. Sa mission est de concevoir des influences d’éclairage et de lumière ultraréalistes pour sublimer les images. Le boum des superproductions de Pixar, Disney, Marvel ou autre réclame ce genre de talents aux compétences pointues en rendu vidéo.

Même engouement pour les graphistes Motion Designers (17e), spécialisés eux dans l’animation 2D et la 3D temps réel. Ces concepteurs imaginent des séquences intenses époustouflantes pour des publicités, des génériques, des clips musicaux ou des habillages télé. Là aussi, la demande explose de la part des agences de créatif design ou des grandes chaines TV cherchant à capter l’attention des spectateurs.

Dans une moindre mesure, le secteur de la radio, du podcast et de la création acoustique rencontre aussi un certain engouement. Celui-ci profite à des fonctions moins connues comme les sound designers ou monteurs son, qui sculptent des paysages audios immersifs.

Autant dire que ces filières créatives et artistes recèlent encore pas mal de niches porteuses, notamment pour des profils alliant des compétences techniques et une appétence artistique.

La transition énergétique ouvre des perspectives inédites

La transition énergétique et écologique ouvre elle aussi le champ à de nouveaux métiers aux missions critiques dans les entreprises. La prise de conscience environnementale et le renchérissement des énergies fossiles boostent clairement certaines fonctions jadis confidentielles.

C’est flagrant avec l’apparition dans le classement du poste de courtier en énergie (3e). Ces nouveaux experts sont de plus en plus sollicités par les grosses entreprises, les collectivités territoriales ou les organismes publics pour les aider à mieux maitriser leurs factures énergétiques. Dans un contexte de crise majeure du secteur, leur valeur ajoutée est clairement reconnue !

Dans le même ordre d’idée, le poste de responsable de l’efficacité énergétique (12e) émerge autant comme un profil incontournable. Sa mission consiste à limiter les consommations d’énergie dans l’industrie en pilotant des projets de rendement énergétique sur les sites de production, les bâtiments, les datas centers ou la supply chain. Là aussi les économies réalisables se chiffrent en millions, ce qui pousse les directions générales à muscler ces équipes.

On peut également citer le responsable RSE (18e) ou responsabilité sociétale des compagnies. Son rôle ? Définir la stratégie de l’entreprise pour réduire ses externalités négatives et son empreinte carbone, en accord avec sa raison d’être. Il planifie le programme de transformation vers plus de durabilité sur les dimensions sociale, environnementale et économique.

Enfin, le consultant en développement durable (22e) voit lui aussi ses missions croitre avec la demande des entreprises. Ces dernières font appel à ses services pour les accompagner dans leur mue écologique et faire face à des règlementations de plus en plus contraignantes. Son expertise sur les problématiques climatiques, énergétiques et d’économie circulaire est précieuse.

Bref, la RSE et la croissance verte offrent de nouvelles perspectives à des profils capables de piloter ou d’influencer la transition bas carbone des organisations.

Personne qui exerce le métier de coordinateur pédagogique en millieu scolaire pour une grande école du supérieur

L’éducation et la formation: des jobs dynamiques

L’éducation et la formation constituent deux autres niches porteuses dans les années qui viennent. Que cela soit dans le supérieur ou en entreprise, les besoins explosent avec des missions qui s’étoffent.

Le poste de responsable des admissions (2e) dans les établissements d’enseignement supérieur en est un bon exemple. Avec la démographie étudiante qui continue d’augmenter, les universités et écoles recrutent des profils dédiés pour gérer les dossiers de candidatures et les inscriptions en licence ou en master. Un job stratégique dans un contexte de concurrence exacerbée entre les sites académiques !

Même tendance du côté du responsable des relations entreprises-écoles (9e). Celui-ci anime le réseau d’entreprises collaboratrices d’une université ou d’une bizness school pour faciliter l’insertion professionnelle des étudiants. Stages, alternance, sponsoring, ce professionnel monte des partenariats sur-mesure avec le monde socioéconomique. Là aussi une mission clé quand on connait l’appétit des jeunes pour ces expériences en firme valorisantes.

Dans une approche comparable, le coordinateur pédagogique en centre de formation (25e) voit ses attributions évoluer positivement. Il construit les programmes de formation continue, manage les équipes de formateurs et veille à la qualité des contenus délivrés aux salariés en reconversion. Un poste amené à prendre plus d’ampleur encore avec le développement de l’upskilling et du life-long learning en entreprise.

Bref, l’éducation et la formation offriront de nombreuses opportunités dans les années à venir à ces profils à l’interface entre le monde académique et l’univers professionnel.

Et aussi : cybersécurité, santé, industrie, banque…

Enfin, en filigrane dans ce palmarès LinkedIn, on trouve également des perspectives dans des domaines à priori éloignés comme la santé, la banque, l’industrie lourde ou la cybersécurité…

Par exemple, le poste de directeur d’établissement de santé (5e) continue sa progression en lien avec le vieillissement de la population et l’augmentation globale des besoins en matière de prise en charge thérapeutique ou médicosociale. Ces managers pilotent des structures (cliniques, hôpitaux, EHPAD…) de plus en plus grandes et complexes, à la fois sur le plan humain, médical et financier.

Autre mission amenée à prendre de l’importance : l’ingénieur en fiabilité de zone industrielle (14e). Celui-ci garantit la sureté, la sécurité et le bon fonctionnement de sites de production ultrasensibles. Cela peut concerner des infrastructures chimiques et pétrochimiques, des plateformes nucléaires, des datas centers ou encore des entrepôts frigorifiques géants. Des expertises précieuses alors que les exigences règlementaires explosent.

Côté banque et assurance, les chargés de clientèle (13e) bénéficient aussi d’un contexte favorable. Face à l’attrition des agences traditionnelles, les réseaux cherchent à attirer ces commerciaux susceptibles de fidéliser les acquéreurs sur leur portefeuille. Leur capacité à vendre des produits financiers complexes fait la différence.

Enfin, le monde de la cyberdéfense offre lui aussi des débouchés à des experts comme les architectes de cybersécurité (7e). Ceux-ci conceptualisent des systèmes de protection des données infaillibles pour faire face à la multiplication des cyberattaques, de l’hameçonnage, et des tentatives de hacking en tout genre… Une niche créatrice d’emplois en ce début de siècle !

Voilà pour ce panorama des métiers les plus dynamiques à horizon 2024 selon les prévisions de LinkedIn. Une chose semble sure : malgré les ambigüités économiques, le marché de l’emploi devrait conserver de beaux rester bien orienté sur un certain nombre de filières d’avenir. Le Tech, le digital et le green subsisteront clairement des moteurs, mais les opportunités s’ouvriront également dans des domaines aussi variés que le commerce, le marketing, la formation, la santé, l’industrie ou la sécurité informatique par exemple. Une vraie bonne nouvelle pour tous les actifs désireux d’évoluer !