Prime Macron : Combien votre entreprise va-t-elle vous verser?
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Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances a révélé le montant de la prime défiscalisée que les entreprises pourront verser à leurs salariés. Cette prime pourra aller jusque 2000 euros pour les structures qui ont un plan d’intéressement.
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La prime Macron est pour les entreprises qui récompensent leurs salariés
Le gouvernement encourage les entreprises à récompenser leurs salariés au travail durant cette crise sanitaire. C’est ce que souhaite le gouvernement depuis le début de l’épidémie de coronavirus. Les entreprises ne possédant pas de plan d’intéressement peuvent verser une prime défiscalisée et exonérée de cotisations patronales 1000 euros à leurs employés, jusqu’au 31 août 2020.
Toutefois, l’exécutif souhaite aller plus loin. Ce mardi matin, Bruno Le Marie, ministre de l’Économie et des Finances a indiqué le nouveau montant de cette prime. Les entreprises qui ont un plan d’intéressement pourront verser une prime de 2000 euros et elle sera défiscalisée. Il déclare : « Toutes les entreprises ayant un accord d’intéressement pourront aller jusqu’à 2000 euros. »
Un soutien à l’économie
Aussi, le gouvernement a décidé d’assouplir les conditions pour bénéficier du fonds de solidarité. Cette manne d’1,2 milliards d’euros a pour but de venir en aide aux petits patrons, indépendants et professions libérales qui ne peuvent pas prétendre à une indemnisation de Pôle Emploi.
En mars, la condition principale pour en bénéficier était une perte de chiffre d’affaires de 70%. Ce seuil a été abaissé de 50% en avril. Cela signifie que le professionnel devra constater une baisse de chiffre d’affaires d’au moins 50% entre le mois d’avril 2019 et ce mois d’avril 2020.
En effet, l’aide versée sera d’un montant de 1500 euros. Bruno Le Maire a annoncé : « Nous voulons renforcer notre dispositif de soutien à l’économie pour apporter une réponse immédiate concrète aux entrepreneurs comme aux salariés. » Le ministre a été transparent lors de sa déclaration. Il qualifie la crise sanitaire et économique de « violente, globale, durable ». Il informe que « le retour à la normale sera lent, progressif, difficile. »
