Carla Bruni bientôt en prison ? L’ancienne Première dame dans de sales draps
La femme de l’ex-président de la République Nicolas Sarkozy, Carla Bruni, aurait été convoquée par la justice pour une potentielle mise en examen dans le cadre de l’affaire Kadhafi.
Carla Bruni, très dévouée à son époux Nicolas Sarkozy
Dernièrement, le couple Nicolas Sarkozy et Carla Bruni a fait une apparition remarquée aux obsèques de Françoise Hardy. Des funérailles où Brigitte Macron a été huée, d’ailleurs. Et, ce 1ᵉʳ juillet 2024, c’est encore une nouvelle grave que vient d’apprendre l’ex-première dame.
Mariée à Nicolas Sarkozy, ex-président de la France, depuis 2008, la mannequin et chanteuse de 56 ans vit depuis de nombreuses années au bras de son époux, président républicain du 16 mai 2007 au 15 mai 2012.
Très amoureuse depuis des années, elle partage de nombreuses choses avec lui. Cela comprend les bons moments, mais aussi les coups durs.
Carla Bruni atteinte d’un cancer
Notamment, Carla Bruni a dû faire face à la maladie, aux côtés de son époux. Il y a quelques mois, l’artiste révélait avoir souffert d’un cancer du sein.
Une terrible épreuve pour elle et pour sa famille. Toujours sous traitement médical, elle continue son combat acharné contre le cancer, épaulée par l’ex-chef d’État de 69 ans.
La maman d’Aurélien Enthoven et de Giulia Sarkozy a pu compter sur l’ex-concurrent de Ségolène Royal. Mais, elle est aussi là pour le soutenir. Née en Italie, Carla Bruni a suivi de près les différentes affaires judiciaires qui planaient sur son époux.
Les différentes affaires judiciaires de Nicolas Sarkozy
Pour rappel, Nicolas Sarkozy a été visé dans un bon nombre d’affaires. Il y a eu l’affaire Woerth-Bettencourt, en 2010. L’ex-président était alors accusé du financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007 par le couple Bettencourt.
Le 21 mars 2013, il a été mis en examen pour abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt. Finalement, les poursuites ont été abandonnées.
Il y a aussi eu l’affaire des sondages de l’Élysée. Elle concerne la commande d’études d’opinion par la présidence de la République française à partir de 2008, alors qu’il était donc président.
Il était question, majoritairement, d’une manipulation de l’opinion et de faits de favoritisme. Nicolas Sarkozy était protégé par l’immunité présidentielle au moment du procès.
Et Nicolas Sarkozy est actuellement sous le coup de plusieurs affaires en cours d’enquête. Il y a l’affaire Reso-Garantia en 2020. Il serait question de soupçons de « trafic d’influence » et de « blanchiment de crime ou de délit » au sujet de sa rémunération par la société d’assurances russe Reso-Garantia.
Nous avons aussi l’affaire Bygmalion pour « faux et usage de faux », « abus de confiance », « tentative d’escroquerie » et « complicité et recel de ces délits ».
Globalement, pour la campagne électorale de 2012, Sarkozy aurait fait appel à la société Bygmalion. Cette dernière aurait fait des fausses factures auprès de l’UMP.
L’affaire Sarkozy et Kadhafi, l’un des plus gros scandales politiques du siècle
Et il y a l’affaire Kadhafi, toujours en cours. Pour rappel de ces affaires, tout a commencé avec une enquête publiée par Mediapart en 2012.
Dans cette enquête, nous apprenions que l’ex-président du pays aurait eu recours à des financements illégaux pour sa campagne électorale lors de la présidentielle de 2007, qu’il a gagnée.
Un versement de 50 millions d’euros était mis en avant pour financer cette campagne et il proviendrait du régime libyen de Mouammar Kadhafi. Officiellement, sa campagne coûtait 20 millions d’euros, il y aurait donc eu recel de fonds libyens de la part de Sarkozy.
L’ex-président a porté plainte contre Mediapart en dénonçant une falsification des preuves. En 2018, Nicolas Sarkozy est mis en examen, notamment pour « recel de détournement de fonds publics libyens« .
Le 6 octobre 2023, Nicolas Sarkozy est mis en examen « participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre l’infraction d’escroquerie au jugement en bande organisée« . Plusieurs autres politiques proches étaient concernés par l’affaire.
La rétractation du témoin Ziad Takieddine : Carla Bruni impliquée ?
Un des témoins dans l’affaire s’est aussi rétracté étrangement. Dans ce cadre, une enquête a été ouverte sur la rétractation du témoin Ziad Takieddine. Sarkozy était alors soupçonné d’avoir fait pression sur lui. L’ex-président a donc aussi été mis en examen pour « recel de subornation de témoin ».
Et, son épouse, Carla Bruni, serait aussi impliquée dans cette vaste affaire politique et internationale. Elle est soupçonnée d’avoir joué un rôle dans l’affaire de la rétractation de Ziad Takieddine, le témoin.
Ce samedi 29 juin 2024, l’Agence France Presse (AFP) a appris d’une source proche du dossier que la chanteuse est entendue dans le cadre de cette affaire. Elle aurait été convoquée pour une possible mise en examen. La date de l’interrogatoire n’est pas précisée.
Notez qu’elle a déjà été entendue deux fois dans le contexte de cette affaire. C’était par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).
En juin 2023, elle était entendue comme témoin. Puis, en mai 2024, elle a été entendue comme suspecte. Elle était alors suspectée d’avoir servi d’intermédiaire entre Sarkozy et Michèle Marchand, mise en examen pour l’affaire de la rétractation de Ziad Takieddine.
Carla Bruni aurait fourni le téléphone ayant servi à son mari et à Michèle Marchand d’entrer en contact. Lors de son audition, en mai dernier, elle a nié cette accusation. Affaire à suivre.