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Schizophrène, elle est arrêtée pour avoir égorgé au cutter un quinquagénaire mais la famille de la victime exige encore plus !

Publié par Mélanie le 30 Mar 2021 à 12:00
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Sidi Hieya Lahcine, 52 ans, a été égorgé au cutter le 22 février dernier. Même si le meurtrier a été arrêté, sa famille a décidé de porter plainte contre les psychiatres qui suivaient son assassin.

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Cutter

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Agressé au cutter en pleine rue

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Le drame remonte au 22 février dernier dans le quartier de Teisseire à Grenoble. Un individu a contacté les secours aux alentours de 13 heures. Lorsque ces derniers sont arrivés sur les lieux, ils ont trouvé un monsieur âgé d’une cinquantaine d’années gisant dans une mare de sang. Le quinquagénaire avait reçu un coup de cutter à la gorge. Malgré les tentatives de réanimation, ce dernier est décédé des suites de ses blessures.

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Trois jours après, une femme âgée de 57 ans a été placée en garde à vue. Lors de son interrogatoire avec les enquêteurs, la quinquagénaire a reconnu les faits qui lui était reproché. Cette dernière a été diagnostiquée comme schizophrène et suivie psychiatriquement, elle a expliqué que des voix lui avaient demandé. Selon l’AFP, la suspecte faisait l’objet d’une mesure d’hospitalisation sous contrainte.

Le milieu psychiatrique visé par une plainte

La famille de la victime a porté plainte contre les psychiatres qui avaient constaté une « dangerosité potentielle » . En effet, ces derniers veulent comprendre les circonstances qui ont mené à ce drame.  D’après l’avocat de la famille, la suspecte « faisait l’objet de soins à la demande du représentant de l’État, depuis près de 30 ans » .

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Par le passé, cette dernière avait déjà commis un « acte violent dans le milieu intrafamilial » . Le jour du meurtre, l’inculpée avait assisté aux funérailles de sa fille. Un événement marquant qui a pu être l’élément déclencheur de cette crise de folie. Et la question que la famille se pose est la suivante :  Quel moyen a-t-on mis en œuvre sur le plan médical pour l’accompagner dans de telles circonstances ? Pour le frère de la victime, il y a une double responsabilité. Il s’agissait, pour lui, d’un acte prémédité.

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