Elisa Pilarski tuée par ses chiens : nouveau rebondissement dans l’affaire
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L’affaire avait fait la une des médias tant elle était choquante et incompréhensible. En 2019, le corps d’Elisa Pilarski est retrouvé inanimé dans une forêt dans l’Aisne alors qu’elle est enceinte de six mois.
Son compagnon qui donne l’alerte explique dans un premier temps qu’elle aurait été mordue par des chiens de chasse, mais finalement, c’est bien son chien, Curtis, un American Pitbull Terrier qui est à l’origine des blessures ayant entraîné la mort. Et cela pourrait coûter cher à son propriétaire, le compagnon d’Elisa, Christophe Ellul…
Elisa Pilarski, tuée par le chien de son compagnon en pleine forêt
Elisa Pilarski, âgée de 29 ans et enceinte, a été retrouvée morte le 16 novembre 2019 dans la forêt de Saint-Pierre-d’Aigle, dans l’Aisne. Elle promenait Curtis près d’une chasse à courre lorsqu’elle a subi une hémorragie causée par plusieurs morsures selon les conclusions de l’autopsie.
Christophe Ellul a toujours défendu l’innocence de son chien, décrit par l’accusation comme un « American Pitbull Terrier, provenant d’un élevage des Pays-Bas et introduit illégalement en France par son acquéreur ».
Mis en examen en mars 2021, son compagnon est accusé « d’avoir par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité […] involontairement causé la mort » de sa compagne.
Et l’affaire vient de prendre un tout autre tournant ce vendredi 24 mai 2024. Selon les informations de BFM TV, le parquet de Soissons a requis le renvoi en correctionnelle de Christophe Ellul pour « homicide involontaire » suite à la mort de sa compagne, Elisa Pilarski.
Il est considéré comme responsable de ce décès
L’enquête a permis de « réunir des charges suffisantes » pour désigner le chien Curtis, appartenant à Christophe Ellul, comme le seul animal responsable des blessures ayant conduit à la mort d’Elisa Pilarski.
Le parquet a précisé dans un communiqué que les éléments de l’information judiciaire « ont permis d’écarter l’hypothèse d’une attaque de la jeune femme par les chiens de la chasse à courre » est-il écrit.
Dans son communiqué, le parquet ajoute que le mis en cause a « laissé à la garde » d’Elisa Pilarski un « chien dangereux, alors que celle-ci était enceinte et qu’elle n’en connaissait pas pleinement le comportement », lui faisant ainsi courir « un risque grave ».
De plus, la « détention irrégulière d’un chien dangereux » et les « modalités de dressage » de Curtis, qui peuvent être assimilées à une forme de « maltraitance » constituent des « circonstances aggravantes ».
La décision finale concernant un éventuel procès repose désormais sur le juge d’instruction en charge du dossier.
Celui-ci devra déterminer si les éléments réunis justifient la tenue d’un procès pour « homicide involontaire » contre Christophe Ellul. Affaire à suivre…
