Affaire Estelle Mouzin : l’ADN de la fillette retrouvé dans la maison de la soeur de Michel Fourniret

Publié par Manon CAPELLE le 22 Août 2020 à 9:39

Cette découverte vient confirmer les récents propos de Monique Olivier. L’ADN partiel d’Estelle Mouzin a été retrouvé sur un matelas dans le domicile de la soeur de Michel Fourniret.

L’ADN d’Estelle Mouzin retrouvé chez la soeur de Fourniret

La vidéo du jour

D’après l’avocat de Monique Olivier, l’ex-femme de Michel Fourniret, l’ADN d’Estelle Mouzin a été découvert sur un matelas dans une maison qui appartenait à la soeur du tueur. Cette information a été dévoilée par Le Parisien, et par la suite, a été confirmée par l’AFP.

Cette découverte d’ADN partiel vient confirmer les accusations de Monique Olivier envers Michel Fourniret. Ce vendredi, l’ancienne compagne du tueur l’avait accusé d’avoir séquestré, violé et tué la jeune fille de 9 ans, à l’époque. Aussi, ce même vendredi, elle a été mise en examen pour complicité.

L’enquête repart en 2019

Cette disparition non-élucidée prend une nouvelle ampleur fin novembre 2019. En effet, il y a moins d’un an, Monique Olivier admettait, devant la juge, que l’alibi fourni par elle et son ex-mari pour le jour de l’enlèvement de la fille était faux. Quelques jours plus tard, cette confession amenait la mise en examen de Michel Fourniret pour « enlèvement et séquestration suivis de mort. »

Le 24 janvier, lors de sa dernière audition, Monique Olivier avait réitéré les accusations au sujet de son ex-mari. Celle qui était déjà condamnée à la perpétuité comme complice avait assuré qu’il avait « bien tué » Estelle Mouzin. De plus, elle évoquait même de possibles « repérages » quelques jours avant sa disparition.

En 2008, Michel Fourniret avait été déclaré coupable pour les meurtres de sept jeunes femmes ou adolescentes entre 1987 et 2001. Il avait alors été condamné à la perpétuité incompressible. En 2018, il est à nouveau condamné pour un assassinat crapuleux. Également, le tueur a été mis en examen pour les disparitions et la mort de Marie-Angèle Domece et Joanna Parrish, qu’il a avoué devant la juge Sabine Khéris.