Un étudiant retrouvé pendu dans sa chambre universitaire : Il avait accusé un élu de viol !
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Mardi 9 février, un étudiant de 20 ans a été retrouvé pendu dans sa chambre universitaire de Paris-Nanterre. Le 21 janvier dernier, il accusait sur Twitter, l’élu communiste de Paris, Maxime Cochard et le compagnon de celui-ci, de viol.
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Une enquête pour déterminer les causes de la mort de l’étudiant
Dans le campus universitaire de Paris-Nanterre, le corps sans vie d’un étudiant de 20 ans a été retrouvé dans l’après-midi, pendu. Cet étudiant, qui se fait appeler Prunille sur le réseau social Twitter, a accusé, le 21 janvier dernier, l’élu du Parti Communiste, Maxime Cochard, de viol et d’agression sexuelle, ainsi que le compagnon de ce dernier.
« Après plus de deux ans, sans savoir mettre les mots sur ce qui m’est arrivé, je me rends compte que j’ai été violé par Maxime Cochard, conseiller de Paris et son compagnon Victor Laby en octobre 2018, alors que je n’avais que 18 ans et étais particulièrement vulnérable » .
C’est ce témoignage qui a permis, quelques jours plus tard, la libération de la parole, sous le hashtag « Metoogay » . Si pour l’heure, aucun lien n’est fait entre la mort de l’étudiant et ces accusations, le parquet de Paris a ouvert une enquête, afin de rechercher les causes de la mort.
Une plainte pour diffamation déposée par Maxime Cochard
Dès le 21 janvier, date de la publication du témoignage de l’étudiant, le Parti communiste a demandé à son élu parisien, de se mettre en retrait, dans un communiqué. « Nous venons de découvrir sur le réseau social Twitter des accusations publiques de viol et d’agression sexuelle à l’encontre de Maxime Cochard et son conjoint adhérents du PCF Paris » .
De son côté, Maxime Cochard s’est également exprimé sur Twitter, déclarant qu’il « s’agit d’une accusation totalement fausse » . Avec son avocate, Fanny Colin, il a entrepris de porter plainte pour diffamation. S’il reconnaît avoir eu des rapports sexuels avec l’étudiant, « c’était un acte consenti, entre adultes. Il n’y a eu ni violences, ni menaces, ni contraints ni surprise » , déclarait son avocate, le 23 janvier 2021.
Source : Le Parisien
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