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Elle fait une fausse couche et accuse la police d’être responsable après des violences ! (Vidéo)

Publié par Lucie B le 19 Jan 2021 à 15:15

Le 10 décembre, Déborah s’est fait contrôler et a accusé la police de l’avoir violentée. Le 21 décembre, la jeune femme de 23 ans, qui était enceinte de 4 mois, fait une fausse couche.

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Un contrôle de police pour non-port du masque

Déborah, âgé de 23 ans, est enceinte de quatre mois. Le 10 décembre, elle décide de se rendre dans un centre commercial avec sa cousine. Une patrouille de police fait des contrôles de port du masque dans le centre commercial de Garge-Lès-Gonesse, dans le Val-d’Oise. Elle demande aux deux jeunes femmes de porter leur masque, ce qu’elles font.

Toutefois, une des policières de la patrouille de police décide de les verbaliser puis va les interpeller pour outrage à agent. C’est là que la situation a dégénéré, selon Déborah. Sa cousine est plaquée au sol et la policière pousse Déborah, enceinte, contre un mur. « Pendant qu’elle me poussait contre le mur, je lui disais ‘Je suis enceinte, je suis enceinte » . Il a fallu qu’une autre policière intervienne pour les séparer.

10 jours d’hospitalisation et une fausse couche

Suite à cette interpellation de la part de la police, Déborah va passer quatre heures en garde à vue, avant d’être relâchée. Mais la jeune femme n’est pas au bout de ses souffrances. Après deux nuits à souffrir,  elle est hospitalisée. « On m’a expliqué que mon col de l’utérus était ouvert. J’ai été hospitalisé pendant 10 jours et le 21 décembre, j’ai accouché, voilà » . Sa petite fille n’a pas survécu à l’accouchement.

Déborah et son avocat, Me Vincent Brenghart, accusent la police d’être responsable de la fausse couche. « Lorsque vous avez déjà un certificat d’ITT de huit jours et que ces premières douleurs entraînent une hospitalisation et que cette hospitalisation est continue et donne lieu à ce que Déborah accouche d’un enfant mort-né, ça fait beaucoup » . L’avocat de Déborah l’affirme : « il y a plus qu’une suspicion, il y a une présomption de causalité qui est manifeste. »

L’IGPN a ouvert une enquête administrative, mais pour l’heure, aucun des témoins n’a répondu aux convocations de la police des polices. De son côté, Déborah est convoquée devant la justice, le 6 juillet prochain, car la policière a porté plainte pour outrage à agent.

Source : FranceInfo

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